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Avenir de l’édifice Bon-Pasteur : la présence d’amiante pourrait faire grimper la facture

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10 juin 2014
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Julio Trepanier
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Par Julio Trepanier, Journaliste multimédia

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En conférence la semaine dernière, le maire de Saint-Georges Claude Morin annonçait que l’édifice de la Résidence Bon-Pasteur serait démoli d’ici les cinq prochaines années en vue de la réalisation d’une maison de la culture, d’un agrandissement de la bibliothèque ou d’un stationnement.

« Soyons clairs : l’édifice Bon-Pasteur n’est pas un lieu patrimonial », clame le maire Morin, conscient des critiques que la décision du conseil peut occasionner. Celui-ci dit comprendre les gens mécontents de la situation puisque ce lieu fait partie intégrante du paysage de Saint-Georges, mais selon lui, il s’agit de la seule avenue afin de faire économiser de l’argent aux contribuables. De plus, M.Morin affirme que de nombreux problèmes structuraux du bâtiment feraient augmenter la facture des projets envisagés.

Dans les faits, il en coûte près de 100 000 $ par année pour conserver la bâtisse vide. En effet, la Ville n’occupe pas l’endroit en raison d’une bonne concentration d’amiante sur place. Selon Claude Morin, une décontamination des lieux atteindrait les 700 000 $ alors que la démolition coûterait entre 70 000 $ et 80 000 $.

Toutefois, tout dépendant de la quantité et du type d’amiante, la Ville de Saint-Georges pourrait être contrainte de payer les frais de désamiantage avant la démolition pour ne pas nuire à la santé des citoyens aux alentours et des travailleurs responsables du chantier.

Une patate chaude entre les mains de la ville

L’administration municipale précédente avait fait l’acquisition du bâtiment des sœurs du Bon-Pasteur pour la somme de 250 000 $ en 2010. À l’origine, le but de l’achat était d’utiliser les lieux pour agrandir la bibliothèque et de mettre plus de locaux à la disposition de la communauté. Or, quatre ans plus tard, rien de cela ne s’est concrétisé en raison de la présence d’amiante en grande quantité.

Comme l’affirme M.Morin, le coût du désamiantage pourrait grimper jusqu’à 700 000 $. Ainsi, l’édifice coûterait près de 1 M$ aux contribuables de Saint-Georges s’il est conservé. S’ajoutent à cela des frais de maintien d’environ 100 000 $ par année et les coûts de rénovations des lieux pour faire aboutir le projet de bibliothèque ou de maison de la culture.

D’un autre côté, si la ville choisit de démolir la bâtisse, il sera sans doute nécessaire de décontaminer les lieux afin de disposer adéquatement de l’amiante présent. Si tel est le cas, la facture totale pourrait s’élever à près de 950 000 $. S’ajoutent à cela les coûts de démolition d’environ 70 000 $ 80 000 $ évoqués par M. Morin, puis les coûts de reconstruction et de maintien des lieux pour une maison de la culture, d’un agrandissement de la bibliothèque ou d’un stationnement. Au final, l’aventure coûtera plus d’un million aux citoyens.

Autre option, celle du statu quo où la Ville peut choisir de laisser l’édifice tel quel et de mettre les projets en berne. Cependant, les coûts de maintien d’environ 100 000 $ annuellement continueront de croître année après année.

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Question : Selon vous, quelle est la meilleure option pour la Ville de Saint-Georges? 

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