François Legault s’arrête en Beauce

François Legault, chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), était de passage en Beauce ce mardi. Étant le premier leader d’un parti politique à se déplacer dans la région depuis le déclenchement des élections, M. Legault a effectué quelques visites dans les circonscriptions de Beauce-Nord et de Beauce-Sud.
Lors d’une rencontre avec les médias locaux, le chef caquiste a réitéré les engagements de son parti. « Si les gens de la Beauce veulent qu’on priorise les baisses de taxes, les investissements privés puis les emplois, qu’ils votent pour nous », lance M. Legault. Ce dernier a d’ailleurs répété que son parti s’engage à abolir les taxes scolaires et la taxe santé si la CAQ est portée au pouvoir.
En ce qui a trait aux Commissions scolaires, on souhaite fusionner celles-ci avec les directions régionales afin de créer des Centres de services avec un budget de fonctionnement moins élevé. Si la Coalition avenir Québec est portée au pouvoir, il y aura suppression des élections scolaires jugées non significatives et abolition du poste de commissaire.
Outre part, le chef de la CAQ reproche au Parti québécois (PQ) d’avoir étouffé les régions en ayant restreint économiquement la classe moyenne. Il soutient qu’il est essentiel de donner une marge de manœuvre à la population afin que celle-ci contribue davantage à la relance économique de la province.
Par ailleurs, M. Legault a souligné son malaise face à la candidature de Pierre Karl Péladeau au PQ alors que celui-ci détient toujours des actions de Quebecor. Il déplore que le principal intéressé, qui contrôle le plus grand réseau de médias au Québec, puisse être évalué par ces mêmes médias en tant que politicien. Par le fait même, M. Legault rappelle qu’un journaliste ayant critiqué M. Péladeau pourrait se retrouver dans une situation embarrassante advenant le retour de ce dernier au sein de l’entreprise. « Je pense que Mme Marois doit se rendre à l’évidence : ou elle force M. Péladeau à vendre ses actions de Quebecor, ou il se retire de la politique », conclut-il.