Contrôle animalier à Saint-Georges : une décision sera rendue lundi
Depuis que la fourrière Jean Lachapelle a cessé ses activités en mai dernier, plus aucun service de contrôle animalier n’est assuré sur le territoire de Saint-Georges de Beauce. Une entente spéciale et temporaire avec la SPA Beauce-Etchemin permet présentement de donner refuge aux chiens errants, mais pas aux chats.
Cette situation, jugée inacceptable par la SPA (Société protectrice des animaux), devrait connaître son dénouement lundi, lors de la séance du conseil de la Ville de Saint-Georges. Celle-ci a procédé à un appel d’offre, comme le veut la démarche habituelle, afin d’octroyer le contrat de gestion animalier à un nouveau responsable.
La politique habituelle de la Ville stipule qu’elle doit accorder l’offre au plus bas soumissionnaire conforme aux normes. Jusqu’à présent, elle n’a reçue qu’une seule offre, celle de la SPA Beauce-Etchemin. Il n’est toutefois pas certain qu’elle recevra l’aval des conseillers, lundi prochain : «Ce n’est pas garantie que la SPA va recevoir le contrat. On a un budget à respecter et cela va dépendre du prix qu’elle offre. Cette décision reveviendra au conseil», explique Richard Poulin, de la Ville de Saint-Georges.
Les tarifs de la SPA sont effectivement parfois plus élevés que chez d'autres particuliers en raison de leur mission éducative. Une part du budget de la SPA sert à sensibiliser la population sur le traîtement des animaux. Également, la SPA opte plus souvent pour la stérilisation, une pratique plus coûteuse que l'euthanasie.
Si la municipalité venait qu’à refuser l’offre de SPA Beauce-Etchemin, elle retournerait alors en appel dans l’espoir de trouver un soumissionnaire dont l’offre respecte son budget. Dans quel cas, la Ville souhaiterait renouveler l’entente temporaire avec la SPA pour assurer un minimum de contrôle animalier.
Une situation qui ne fait pas l’unanimité chez les bénévoles de la SPA, comme en témoigne Brigit Hamel : «Je ne pense pas que cette façon de faire puisse perdurer, car moi, personnellement, j’ai un profond malaise à aider seulement les chiens. Je me trouverais moins honnête dans ma mission.»
Rappelons qu’avant mai, la fourrière Jean Lachapelle assurait ce service à Saint-Georges.