Rencontre
Passionnée et déterminée, Amélya Levesque veut danser à l'international
Danseuse depuis l’âge de trois ans, Amélya Levesque rêve d’une carrière à l’international et n’a jamais eu de plan B.
Âgée de 21 ans et originaire de Notre-Dame-des-Pins, Amélya a commencé sa passion chez Vybe Danse Studio où elle enseigne également depuis ses 13 ans. Au printemps dernier, elle a été diplômée de l’école de danse de Québec.
« J’ai toujours été une enfant très extravertie qui a toujours aimé avoir l'attention et se faire regarder. Puis, dès que j’étais jeune, ma mère disait que je devais faire de la danse et être sur une scène. J’avais beaucoup trop d'énergie! J'ai toujours voulu faire une carrière en danse, depuis j'ai 3 ans. Mais je pense que c'est quand j’ai été admise à l'école de danse de Québec que j’ai réalisé que je pouvais vraiment en faire une carrière », a mentionné la Beauceronne à EnBeauce.com avec enthousiasme.
Elle vise une carrière internationale en commençant par l’intégration d’une compagnie européenne en danse contemporaine. Par la suite, elle aimerait travailler dans un univers plus commercial à Los Angeles.
« Je danse sept jours sur sept, a-t-elle précisé. Je veux danser aussi longtemps que j’en serais capable! »
Ce qu’elle aime de ce métier c’est le partage, autant envers le public qu’entre les membres d’une troupe. « Je suis aussi une personne avec une grosse carapace, qui ne montre pas toujours ses émotions, et aller sur une scène ça m’aide à exprimer tout ce que j’ai envie de dire. »
Enfin, Amélya se sent chanceuse d’être si bien soutenue par ses proches, notamment ses parents. « J’ai des parents vraiment exceptionnels qui m’aident financièrement, qui sont là pour mon moral. J’ai ma mère aussi qui m'aide à trouver des contrats. Tant que j’ai leur soutien, c’est sur que je continue à aller vers d’autres choses. »
Atteindre ses rêves
Dans les dernières semaines, elle a fait ses premiers pas vers son rêve en participant à une audition à Amsterdam, au Pays-Bas. Après avoir envoyé son CV et une vidéo d’elle en train de danser, elle a été acceptée pour se rendre aux auditions en présentiel. « C’était une offre super intéressante, donc je me suis dit que ça valait la peine de se rendre jusque là-bas, a-t-elle raconté. J’ai eu environ deux semaines pour me préparer. Je devais faire un solo d’une minute et trente secondes. »
Sur place, elle a donc rejoint la cinquantaine de danseurs sélectionnés, dont plusieurs de ses idoles. « La plupart des danseurs qui étaient-là je les suis sur Instagram parce qu’ils ont déjà une carrière professionnelle, ce sont comme mes idoles! » Amélya a réussi cette étape et a eu la chance de faire partie des 11 finalistes du dernier tour. Malheureusement, elle n’a pas été retenue pour le casting, mais elle ne le prend pas comme une défaite. « J’ai vraiment tripé sur mon expérience! (...) Je suis hyper contente d’avoir eu la chance de vivre tout ça. C’est fou comme première audition professionnelle! Honnêtement, ça m’a juste donné la piqûre de vouloir auditionné à l’international. »
Toujours avec l'indéfectible soutien de sa mère, elle vise désormais des auditions au Portugal, en Autriche et en Italie, qui devraient avoir lieu au début de l’année 2025. « Je veux faire le plus d'auditions possible. J’ai vraiment envie de voir ce qu’est la danse à l’extérieur du Canada. Je veux voir d’autres choses. » Selon elle, les possibilités d’une longue carrière dans le milieu de la danse sont plus faciles à l’international, car au Québec, les opportunités sont moins nombreuses. « Et je trouve qu’en Europe, la danse est vraiment vue comme un travail et non un passe-temps », a conclu la Beauceronne.
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