Mois du vélo au Québec
Dave Allaire : de l'ultra-marathon au vélo quotidien
Le mois de mai 2024 est officiellement le premier mois du vélo au Québec. En ce sens, EnBeauce.com est allé à la rencontre de Dave Allaire, un coureur d'ultra-marathon devenu cycliste quasi quotidien.
Si, au départ, son sport de prédilection est la course à pied, Dave Allaire a découvert le plaisir du vélo après une blessure.
« À la base, je suis un gars de course à pied, mais je voulais augmenter mon volume d'entraînement et le vélo était un bon complément. Aussi, après une blessure, on m'a recommandé d'arrêter de courir pendant trois semaines, mais j'ai pu continuer le vélo pour ne pas arrêter l'entraînement », a expliqué le sportif de Saint-Georges.
Ce qui était simplement une découverte s'est rapidement transformé en passion, puisque l'athlète a décidé d'utiliser son vélo de route de façon quotidienne pour aller au travail.
« J'ai commencé à faire des distances à vélo et à aimer ça. Le fait de voyager en vélo, ça m'a toujours parlé un peu, mais avec les enfants, il fallait aller les chercher aux services de garde et donc c'était impossible. Maintenant qu'ils sont plus vieux, je ne suis plus obligé de les amener et donc j'utilise le vélo pour aller au travail », a-t-il ajouté.
« Après, je le fais car j'ai un patron qui est compréhensif. C'est vraiment important car ce sont des vélos d'une certaine valeur et je ne voulais pas le laisser dehors. Finalement, notre employeur a été compréhensif et a fait construire un endroit pour ranger nos vélos à l'intérieur. On a aussi des douches et donc tout est prévu pour qu'on puisse voyager en vélo. »
Au final, dès sa première année, Dave Allaire a utilisé le vélo du mois de mai jusqu'à la fin de l'année, devenant ainsi une vraie alternative à l'utilisation de la voiture.
« Cette année, j'ai repris au mois d'avril. Évidemment, en ce moment je ne suis pas à 100 % en vélo car j'ai aussi un garçon qui fait du sport donc je dois l'amener. Mais plus ça va aller, moins j'aurai de contraintes. Mon but est au final de pouvoir voyager en vélo, hiver comme été. Pour l'instant, je n'ai qu'un vélo de route, mais dans un futur proche, j'aimerais pouvoir acheter un fatbike avec des pneus à clous pour l'hiver. On n'est pas prêts à dire qu'on se sépare d'une de nos deux autos avec ma blonde, mais je veux pouvoir privilégier le vélo. »
Le but du sportif est de pouvoir devenir 100 % autonome grâce à ce transport actif. Selon lui, en plus d'être un bon moyen de se garder en forme et de s'entraîner, c'est aussi parfois un net gain de temps selon la circulation.
Pour ce qui est de la sécurité et des installations en Beauce, Dave Allaire est plutôt satisfait.
« À Saint-Georges, c'est sûr qu'on est en ville, mais je trouve que les installations sont quand même bien. Il y a pas mal de circulation si on veut passer le pont, mais si on reste en sécurité, ce n'est pas un problème. J'allume mes lumières et je prends ma place avec les voitures pour ensuite aller chercher les pistes cyclables. Après, c'est sûr que ça pourrait être encore mieux car les installations sont surtout le long de la rivière. Il y en a une qui part du Carrefour, mais moi, personnellement, elle ne me sert à rien, car elle ne va nulle part », a-t-il détaillé.
Si un territoire comme celui de la Beauce nécessite souvent d'avoir une voiture, le vélo fait partie des moyens de transport actifs qui s'imposent de plus en plus dans le paysage.
Le mois du vélo au Québec a été instauré aussi pour encourager la population à essayer ce mode de transport, qui, comme pour Dave Allaire, peut rapidement devenir une passion.
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