À la Galerie de la Passerelle
Marjorie Roy: une Beauceronne inspirée par les oies
Marjorie Roy est une artiste photographe née à Saint-Isidore. Elle expose actuellement ses oeuvres Entre Ciel et Terre, dans la nouvelle Galerie de la Passerelle à l'Hôtel Capitole de Québec. Rencontre avec la native de Nouvelle-Beauce.
« Mes oeuvres sont une célébration de la vie », ce sont pas ces mots que Marjorie Roy aime décrire son travail. Née en 1983, l'artiste a découvert la photographie lors de son passage à la Polyvalente de Saint-Anselme. Un parcours qui l'a rapidement amené à ce qui allait devenir sa passion.
Aujourd'hui, Marjorie Roy expose ses oeuvres dansa la Galerie de la Passerelle, une nouvelle galerie d'art située au 7e étage de l'Hôtel Capitole de Québec. « Je suis vraiment très heureuse d'avoir eu cette opportunité, et d'autant plus quand on sait que c'est la première exposition pour l'inauguration de la Galerie », a lancé l'artiste. Son exposition Entre Ciel et Terre sera disponible également tout au long de l'été.
La photographie comme passion depuis toujours
Même si l'artiste a débuté dans la photographie commerciale et plus particulièrement dans l'architecture et le design, cette dernière est désormais pleinement dans la partie artistique de ce domaine. « La photographie s'est imposée et mon cheminement m'a amené jusqu'ici. La partie artistique vient avec l'acceptation, car ce n'est pas simple d'être artiste. Une fois que je me suis sentie prête et que j'avais que ma démarche artistique était présente, j'ai pu faire des expositions » a expliqué Marjorie Roy.
Un travail de la photographie qui l'a même amené à être représentée par une galerie d'art. « Cela fait deux ans que je suis représentée par la Galerie d'art Beauchamp de Québec, Montréal, Toronto et Baie Saint-Paul. Pour un artiste photographe, c'est assez rare d'être représenté en galerie, donc je suis vraiment très fière », a-t-elle ajouté.
Des envolées d'oies blanches comme fil conducteur
Sur les oeuvres de Marjorie, il est possible de distinguer des oies blanches. Ces dernières sont sa source d'inspiration principale. « J'aime dire que je représente la vie. Mes souvenirs d'enfance vont faire partie de mes inspirations. Les envolées d'oies blanches sont pour moi des moments spectaculaires, c'est vraiment grandiose. On a des envolées de 20 à 30 000 oies et la nature devient d'un coup beaucoup plus grande que nous, et on se sent tout petit », a détaillé l'artiste beauceronne.
Loin de la photographie animalière avec des couleurs naturelles, le travail de Marjorie Roy pousse plutôt l'observateur à se questionner. « Je veux faire travailler l'imaginaire, sans les représenter d'une façon ultra précise. Je préfère transporter l'observateur complètement ailleurs et le dérouter », a conclut la photographe.
Une fois les photos prises, Marjorie Roy se laisse porter par une ou deux photos de son corpus pour en faire une oeuvre. La photo est ensuite imprimée sur du métal brossé, qui a pour caractéristique de ne pas avoir de blanc, rendant ainsi les oeuvres presque « vivantes » lors de l'observation.
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