«Les vrais mâles» en renfort
La pièce «Les vrais mâles», écrite par Marco Côté, sera jouée du 4 au 7 juillet ainsi que du 11 au 14 juillet.
La pièce «Les vrais mâles», écrite par Marco Côté, sera jouée du 4 au 7 juillet ainsi que du 11 au 14 juillet.
La salle était pleine lors de l'avant-première
La pièce «Les vrais mâles», écrite par Marco Côté, sera jouée du 4 au 7 juillet ainsi que du 11 au 14 juillet.
La pièce «Les vrais mâles», écrite par Marco Côté, sera jouée du 4 au 7 juillet ainsi que du 11 au 14 juillet.
La pièce «Les vrais mâles», écrite par Marco Côté, sera jouée du 4 au 7 juillet ainsi que du 11 au 14 juillet.
Le 19 juin dernier, une énorme tuile tombait sur la tête du Théâtre du Ganoué. Le metteur en scène de Bonnie et Claud, l’une des trois pièces de la programmation estivale, est arrêté pour possession de pornographie juvénile, le matin même de l’avant-première.
Toutes les représentations de Bonnie et Claud ont été annulées par la direction du théâtre, qui se retrouvait soudainement avec le tiers de sa programmation amputée. Elle a alors contacté Marco Côté, à la recherche d’une solution. Celui-ci n’a pas hésité à ressortir un de ses classiques, Les vrais mâles, qui comblera le vide laissé du 4 au 14 juillet prochain.
Le contexte particulier à évidemment engendré plusieurs efforts et compromis de la part de la distribution, composé de quatre acteurs : « Depuis une semaine, je dors quatre à cinq heures par jour, explique Marco, visiblement exténué. On a dû se virer de bord sur un dix cents. Mais avec Les vrais mâles, on avait déjà la plupart des éléments en place. Mario (Boutin) avait joué la première représentation avec moi, en 2001, et Pierre-Luc (Fontaine) l’a joué l’année dernière. Ils m’ont rendu un fier service en acceptant de s’embarquer dans le projet. »
Mais il manquait encore une pièce importante au casse-tête : l’actrice qui interprétait Suzanne, personnage présent du début à la fin de l’oeuvre, demeure maintenant à Sherbrooke. La nouvelle comédienne, Sarah Brousseau, a donc dû apprendre son texte de quelque 90 pages en dix jours, un tour de force incroyable sans lequel la pièce n’aurait pas pu être jouée : « Elle est extraordinaire, s’exclame Marco. Le pire, c’est qu’elle était déjà en train d’apprendre un texte, pour une autre pièce en août. »
« J’étais dans le vieux Québec avec une amie lorsque la direction du Ganoué m’a appelé pour m’apprendre l’annulation de Bonnie et Claud. Je me suis dit : ‘’Il y a seulement une personne qui serait capable de relever le défi, Sarah''. Drôle d’adon, je la croise à Québec quelques minutes après! Je n’ai pas eu le choix de lui demander, et elle m’a dit oui. »
Un projet ambitieux que celui de monter une pièce en seulement une semaine et demie, mais c’était important pour Marco de relever le défi : « Pour n'importe quelle entreprise, perdre le tiers de sa production c’est désastreux. C’est encore pire lorsqu’il s’agit d’un organisme sans but lucratif comme le Ganoué. Pour aider le théâtre à se relever, c’était important de jouer cette pièce-là. On ne pourra pas rattraper tous les investissements perdus, mais au moins si les gens viennent et s’amusent, pour une bonne cause, ce sera déjà ça. »
Une comédie loufoque
La salle a réservé un excellent accueil aux quatre comédiens lors de l’avant-première qui s’est déroulé jeudi soir. La pièce raconte les péripéties loufoques d’une sexologue nymphomane aux prises avec trois colorés personnages lors d’une thérapie de groupe. De nombreuses répliques ont fait éclater de rire le public qui en redemandait jusqu’à la toute fin. Malgré le fait que les acteurs n’ont eu la chance de répéter qu’une seule fois ensemble, la veille, la pièce profitait d’un bon rythme. Elle dure environ deux heures et est séparée d’un entracte de quinze minutes.
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