La Maison des Damnés attire les curieux
Malgré l'insistance des paroissiennes, Julien Corriveau achète la maison sans se douter des histoires qu'elle abrite.
Catherine (Marilyn Lacroix) percoit les esprits malsains, mais son entourage ajuste sa médication plutôt que de l'écouter
Gus (MArc Lachance) a lui aussi des troubles de santé mentale, il offre de plus un aspect très comique à la pièce.
Catherine et sa belle-soeur Élisabeth se rendent compte en premier des activités paranormales.
Gus n'est pas traité comme un malade par son père et son frère, violents.
La vente de la maison semble complexe mais Julien n'hésite pas longtemps, donnant ainsi tout son sens à la pièce.
La famille Mercier ayant fondé la maison, n'était pas exemplaire sur le plan humaine t religieux.
Rosa Mercier et sa mère adoptive.
Les effets scéniques surprenaient par leur réalisme, effrayant du coup le public.
Le Troupe de l’épisode du Cégep Beauce-Appalaches présentait La Maison des Damnés ce samedi 2 mars à l’auditorium de l’établissement. Effroi et suspense étaient au rendez-vous dans cette pièce signée par Harold Gilbert et la troupe a bien rendu honneur à son texte.
La représentation de samedi était al deuxième et dernière, comme la veut la tradition avec la Troupe de l’Épisode qui rend ainsi le visionnement de sa pièce accessible à plusieurs. Selon ce que partageaient les étudiants membres du comité socioculturel, les deux soirées ont rempli la salle.
Au total, ce sont 24 comédiens étudiants qui donnaient vie aux personnages. Malgré les défis qu’impose l’accent d’époque, entre autres, la troupe a su offrir au public une pièce très bien rythmée appuyée sur une mise en scène simple, quoiqu’efficace.
Quelques légers défauts de projection ont rendu la compréhension complexe en fond de salle, mais avec 600 sièges remplis, on peut comprendre que le son se rende plus difficilement. Le jeu physique très à point des comédiens offrait la balance, chapeau d’ailleurs à Mireille Lessard qui a su efficacement habiller les colorés personnages.
L’histoire est celle de l’écrivain à succès Julien Corriveau qui, dans un désir d’isolement, achète une maison au fond d’un rang en campagne. « Un petit bout du monde », comme il le qualifie lui-même. Des bruits étranges et phénomènes paranormaux sont cependant observés dans la maison en question et dans un éboulement dramatique, où le public a sursauté à maintes reprises, le nouveau propriétaire, sa sœur et sa femme se retrouvent au cœur d’un problème plus grand que la nature elle-même.
Les voisins de leur côté laissent libre cours au commérage et aux rumeurs, eux qui savent pourtant que la maison est dangereuse pour en connaître l’historique macabre. Des esprits sont enfermés entre les murs de la maison et le mystère est entier jusqu’à la fin, dans un dénouement surprenant. La pièce explore deux époques distinctes avez des flashbacks.
Ainsi , la famille fondatrice ayant construit ladite maison est observée, puis, plusieurs décennies plus tard, on suit l’arrivée de l’écrivain que le village ne voit que comme un autre nouveau propriétaire de la maison, qui ne garde jamais ses acheteurs bien longtemps.
L’Épisode remporte une fois de plus son pari de divertissement, cette fois par la voie du suspense. Humilité et ouverture d’esprit, sans mauvais jeu de mots, étaient les lignes maitresses de cette pièce qui n’a laissé aucun spectateur indifférent.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.