Une première grandiose pour Mamma Mia à Saint-Georges
Donna, Tanya et Rosie aux couleurs d'ABBA
Beaucoup de mouvement et de couleur sur scène.
Uen dancing queen bien colorée.
Sophie et Sky forment un couple qu'envient bien des habitants de leur île.
Donna est réticente à l'idée de laisser Sophie, sa fille, se marier à 20 ans.
Sophie et ses deux meilleures amies ouvrent la pièce.
Sophie et sa mère Donna
Tanya et Rosie débarquent sur l'île et y enmènent un bel humour.
La première de la comédie musicale Mamma Mia était présentée le vendredi 13 juillet dernier à l’auditorium du Cégep Beauce-Appalaches. Près de 500 personnes ont assisté à ce soir de première rendu possible grâce au dévouement de 40 artistes bénévoles de l’Académie de théâtre musical.
Une salle presque comble et un public hâtif de constater par lui-même ce que serait la version beauceronne de ce « musical » créé à partir de la musique du groupe ABBA, voilà de quoi avait l’air l’auditorium du CBA. La troupe a offert toute une performance de première, s’assurant de créer des fidèles dès les premières notes.
Hélène Ouellet a bien dirigé le chœur et les solistes dans l’aspect chant du spectacle. Aucun accrochage ou presque n’a été remarqué, même s’il s’agissait d’une première représentation devant public. Des harmonies à point et des ambiances parfois créées par l’ensemble vocal uniquement. C’était là le point fort de la présentation. Lorsqu’un groupe cde chanteur parvient à vous faire vibrer sur vos sièges, c’est là une performance pour le moins réussie. On aurait aimé plus d'encadrement au nvieau du jeu des comédiens amateurs, certains jouant pour la première fois, mais somme toute la musique vient combler ce manque.
Mercédès Bilodeau joue une Donna bien campée alors que Marie-Claude Bolduc incarne à la perfection la jeune et innocente Sophie. Sylvie Loignon et Manon Deblois viennent ajouter une touche d’humour à certains moments en plus d’offrir de bonnes interprétations dans les rôles de Tanya et Rosie. Le reste de la troupe vient encadrer ces personnages principaux avec énormément de couleur et d’énergie. Sans oublier les danseurs et danseuses qui rendent les chansons bien mouvementées et y ajoutent du piquant.
L’aspect qu’anticipait le moins votre journaliste est le fait que les chansons d’ABBA aient toutes été traduites pour faciliter la compréhension de la pièce. Rappelons que cette dernière est composée à 80% de chansons et à 20% seulement de texte, ce qui ajoute de l’importance aux pièces musicales. On oublie cependant la traduction en plongeant malgré soi dans l’histoire. L’intrigue légère ne manque pas d’accrocher chaque spectateur. En sortant de l’auditorium, personne ne déplorait la traduction, cette dernière est pertinente en plus d’être précise et bien faite. Notons que les membres d’ABBA eux-mêmes ont donné leur accord pour la traduction française.
« On est très content de notre première. On avait une belle salle et la représentation s’est bien déroulée », souligne Benoît Jacques, directeur artistique et instigateur du projet. « On sait maintenant qu’on peut compter sur le bouche à oreille pour que les gens viennent découvrir la pièce pour nos prochains soirs de spectacle », ajoute-t-il.
Si Saint-Georges avait son Broadway, Mamma Mia y figurerait en tête d’affiche pour les deux semaines à venir. En effet, un total de 6 représentations sera donné les vendredis et samedis jusqu’au 28 juillet. Des billets restent disponibles pour les dernières représentations, et ils s’envoleront vite !
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