Des contes prennent vie au Moulin La Lorraine
Le duo a ébloui les spectateurs. En effet, les expressions faciales et gestuelles d’Arleen Thibault ont bien fait rire. Sans aucune gêne, cette dernière a interprété un grand-père, un lutin ainsi que de vieux marins. Une femme aux multiples talents!
Anne-Hélène Chevrette a magnifiquement rendu vie aux contes avec ses bruitages. À l’aide de son violon, les spectateurs ont pu entrer têtes premières dans la magie des contes.
Puisque les spectateurs étaient dans la fête, Arleen Thibault a alors dansé pour le plaisir sur un air folklorique. La foule a de même participé en tapant des mains.
Par Alexandra Doyon, Journaliste
Que ce soit pour retrouver l’esprit des Fêtes ou tout simplement rire un bon coup, les spectateurs étaient nombreux au Moulin. C’est dans une pièce au sous-sol du bâtiment que la frénésie de Noël s’est installée pour embellir le cœur des participants.
Pour Arleen Thibault et Anne-Hélène Chevrette, il s’agissait de leur première prestation au Moulin La Lorraine. Faisant équipe depuis six ans, les deux femmes étaient enthousiastes à l’idée de connaître un nouveau public. « C’est plaisant de voir que plusieurs sont venus pour la simple curiosité de nous connaître », a confié tout sourire Arleen.
« Nous aimons voir les yeux pétillants de nos spectateurs », a poursuivi Anne-Hélène Chevrette.
Adultes et enfants ont alors écouté les contes traditionnels du temps des Fêtes qui leur étaient contés. Avec plus de 10 ans d’expérience en contes et 30 ans en violon, les spectateurs étaient certains que les deux jeunes femmes allaient leur offrir un bon spectacle.
Des contes pour tous
Trois contes québécois d’une dizaine de minutes chacun ont été présentés au public. Travaillés un par un par Arleen et Anne-Hélène, ce sont les contes du Bossu, du Pont du diable et du conte mensonger des marins qui ont pris vie à travers divers personnages merveilleusement interprétés par la conteuse. Le bruitage donnait également un cachet des plus authentiques. « Anne-Hélène fait de mes contes des histoires hors de l’ordinaire. Elle fait en d’autres mots mon paysage sonore », a exprimé Arleen.
De plus, les deux jeunes femmes ont avoué avoir improvisé selon l’ambiance que leur reflétait la foule. « Nous avons un grand répertoire de contes dans notre sac. Par contre, nous improvisons très souvent selon l’âge des spectateurs et l’attention qu’ils nous portent. Cet après-midi, l’ambiance a été tel que la danse a même pris place ».
Pour leur part, les spectateurs ont grandement apprécié cet après-midi de fantaisies. Plusieurs étaient curieux à propos du nouveau concept, mais chose certaine, tous sont sortis surpris et en admiration devant les deux jeunes femmes. « Je ne m’attendais pas à ce niveau de performance à mon arrivée. C’est sûr que je vais recommander cette activité à plusieurs de mes connaissances », a exprimé avec cœur Lucien Poulin, spectateur.
La directrice générale et artistique du moulin, Josée Marceau, est également très heureuse de la prestation des deux artistes. « J’adore le concept, je les avais vues auparavant, mais elles m’impressionnent toujours. »
Plusieurs projets à venir
Hier soir, Arleen Thibault et Anne-Hélène Chevrette se trouvaient au CAFÉ Nagua, situé dans la ville de Québec, dès 20 h pour raconter des contes dans un style plus contemporain. De plus, elles se retrouveront le 28 novembre au Cabaret du Roi, à Montréal. Le 18 décembre, Anne-Hélène Chevrette reviendra dans la Beauce pour offrir un concert de Noël à l’ancienne nommé « Noël des anciens ». Attelée de son violon, elle présentera au Moulin La Lorraine un répertoire musical digne des grands violonistes.
Un nouveau spectacle d’été, prénommé « 40 degrés à l’ombre, conte de canicules fantastiques », est également à venir.
Exposition du Moulin La Lorraine
N’oubliez pas que l’exposition « Fantaisies et bonheurs d’hiver » est ouverte jusqu’au 12 décembre selon l’horaire du Moulin.
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