Saint-Séverin clôture son festival du film
Tout au long de la fin de semaine, c’est plusieurs centaines d’amateurs d’œuvres cinématographiques qui ont pris place dans l’église centenaire de Saint-Séverin afin d’étancher leur soif d’arts visuels. « Une expérience chaleureuse qui pousse les participants à sortir des sentiers battus », affirmait le maire de Saint-Séverin, Charles Gagnon, tout juste avant d’entreprendre le visionnement du dernier long métrage de la fin de semaine.
« En 6 ans, le festival a traversé diverses situations mettant en péril sa tenue, mais chaque année, les bénévoles ont su relever défi », soulignait la présidente du festival, Louise Chamberland.
Les œuvres présentées cette année revenaient souvent au thème de l’ouverture sur le monde. Avec des films portant sur les démunis à Madagascar, la perte de la langue algonquine, les difficultés familiales en chine et sur le nouveau départ des immigrés rwandais, le festival du film de Saint-Séverin a sans aucun doute réussi à ouvrir les yeux du peuple beauceron sur ces multiples facettes qui rendent difficile la vie sur notre globe.
La dernière projection a été des plus touchantes notamment grâce à sa simplicité. Cayouche le temps d’une bière, un documentaire sur cet auteur-compositeur-interprète acadien, proposait aux spectateurs une visite dans la vie de cet homme fidèle à lui-même. Tout en nous faisant tomber en amour avec cet homme comique, talentueux et très attachant, le documentaire de Maurice-André Aubin retraçait en quelque sorte l’histoire des Acadiens, de leurs racines jusqu’à leur dispersion. Un vrai chef-d’œuvre qui a tantôt fait rire, tantôt fait pleurer.
C’est donc une 6e édition pleine d’émotions qui a pris fin pour le festival du film de Saint-Séverin. Pour plus d’informations sur les œuvres présentées et leurs réalisateurs, consultez le www.festivalcineseverin.org .
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