Thomas Argouin se produit au Festival de la rentrée
L’auteur-compositeur et interprète Thomas Argouin poursuit son chemin en participant au Festival de la rentrée de Frampton. Fort de ses exploits lors de la 25e édition du Concours soliste de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin et de la finale régionale de Secondaire en spectacle, le jeune artiste voit toujours plus loin et a cette fois-ci allié son talent à celui du pianiste James Bernard, du batteur Étienne Paré-Cliche, des bassistes François Gravel et Alexandre Béland Ouellet et du guitariste Jimmy Poulin. Un mélange explosif.
Fidèle à son souhait de vouloir donner un ton plus jeune à la soirée du vendredi, le comité organisateur a arrêté son choix sur le Joselois, Thomas Argouin, qui s’est déjà produit quelques fois à la chapelle de Springbrook lors des concerts d’été. Depuis son passage remarqué à Secondaire en spectacle et au Concours soliste, le jeune artiste ne se laisse pas bercer par le succès.
« Gagner ou perdre, ça t’apporte la même affaire. Dans les deux cas, t’as un apprentissage à faire », a-t-il affirmé. En effet, Argouin a connu les deux, défaites et victoires, mais sans jamais perdre de vue ses objectifs. Voilà maintenant près d’un mois qu’il évolue avec de nouveaux musiciens, d’où est né le groupe Nuances. Alternant compositions et interprétations, la formation a connu un excellent spectacle grâce à la virtuosité de ses membres, pour qui l’improvisation musicale occupe une place importante dans leur démarche créative.
« Je joue rarement, sinon jamais avec une liste préparée. Je préfère me fier à l’ambiance, au public, et jouer ce qui me plaît sur le coup du moment », souligne Argouin. Malgré une lourde commande de près de quatre heures de spectacle, Nuances a bien su gérer le rythme en augmentant graduellement l’intensité.
Le groupe a commencé avec un bloc québécois contenant de nombreuses pièces des Colocs, en plus de faire place à certaines compositions, dont la pièce Impossible délire qui a permis à Argouin de s’illustrer lors de compétitions musicales. Le répandu rock des années 1960 et 1970 a ponctué la principale partie du spectacle, avant de conclure sur une séquence semblable à la première.
Pour l’instant, Nuances poursuit son bout de chemin pendant que Thomas Argouin compose à plein régime, toujours dans l’optique de pouvoir continuer à se produire sur scène et à vivre du vaste monde qu’est celui de la musique.
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