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La Fête nationale à Saint-Côme s'est soldée sous la pluie

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27 juin 2010
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Le 10e anniversaire d’existence de la Fête nationale de Saint-Côme s’est célébré de belle façon les 25 et 26 juin derniers sur le terrain de l’École Kennebec. Après une première soirée magique vendredi en compagnie de Kaïn et Cie, la pluie a presque gâché la fête en fin de soirée samedi, mais les Trois Accords ont su offrir une prestation solide avec leurs chansons et leur humour afin de faire oublier aux festivaliers ces quelques gouttelettes d’eau.

Malgré la pluie en fin de soirée, de nombreux festivaliers sont demeurés sur les lieux de la fête nationale à Saint-Côme pour entendre les Trois Accords. Vêtus de leurs imperméables, les festivaliers ont rassemblé d’innombrables parapluies formant presque qu’un dôme devant la scène. Devant les partisans affolés, les membres de la formation ont joué leurs succès les plus entraînants dont Saskatchewan, Lucille et Hawaïenne de l’album double platine Gros mammouth album turbo. Difficile de passer à côté de la chanson Tout nu sur la plage de l’opus Grand champion international de course.  Dans une ambiance festive, ils en ont profité pour faire connaître davantage leur nouvel album : Dans mon corps.

Le polyvalent, Phil Lauzon, a eu l’occasion de clôturer au petit matin les festivités de la Saint-Jean-Baptiste à Saint-Côme.

Un samedi ayant bien commencé
Pourtant, rien ne laissait présager une fin sous la pluie samedi. Sous une chaude journée d’été, les jeunes talents locaux ont lancé cette journée dès 11 h. Puis, vers 13 h, Arthur L’Aventurier a eu l’occasion une fois de plus de rassembler les familles et les faire bouger. Vers les 17 h, Fondation de l’École Kennebec a tenu son fameux dîner spaghetti. Les festivités sur le site ont recommencé vers 18 h alors que les Zigneux de Saint-Côme, Jean-Philippe Parent et Carl Bédard, ont eu l’occasion de jouer devant les leurs sous le chapiteau.

Vers les 21 h, Louis-André Poulin, membre du comité organisateur, avait concocté une belle surprise pour les festivaliers. Ce musicien ayant foulé la scène à Saint-Côme il y a 20 ans a renoué avec ses anciennes amours. À la basse et à la voix, il complétait un groupe hommage québécois avec Pierre Grenier et Lingot le pirate au saxophone, qui font également partie de la tournée d’Arthur L’Aventurier. En parlant de ce personnage adoré des enfants, il se trouvait à l’éclairage pour ce spectacle. André Bonneville de la Grand’ Débâcle, l’ancien batteur de la Chicane, Réjean Gagnon complétait le groupe hommage. « C’est un cadeau que je me fais. Mes enfants ne m’ont jamais vu jouer. C’était aussi une façon de leur remettre l’amour qu’eux me donnent depuis six ans », a indiqué Louis-André.

Les acolytes d’un soir ont interprété une quinzaine de chansons québécoises dont principalement des succès ayant été joué dans le cadre de la Saint-Jean. Difficile de passer à côté de Zachary Richard, qui a foulé la scène en 2008. De plus, ce jam musical a permis aussi de réunir les directeurs du conseil d’administration le temps d’une chanson sur la scène. Ils ont interprété tous ensemble Dégération de Mes Aïeux.

En raison d’une pluie diluvienne lors de ce spectacle, la presque totalité des gens devant la grande scène s’est réfugiée sous les abris sur le site soit l’aréna, le chapiteau et même les tentes des exposants et des bars… D’autres ont été se réchauffer dans leurs voitures. Les averses plus dispersées ont permis la présentation des feux d’artifice en accéléré.

Un beau week-end, malgré tout
Certes la pluie, a peut-être ralenti les ardeurs des festivaliers samedi en soirée, mais sommes toutes deux des membres organisateurs, Claude Grondin et Harold Létourneau, étaient bien contents de cette 10e présentation de la Fête nationale laissant présager une autre fête pour l’an prochain. Notons que Kaïn a attiré encore beaucoup de festivaliers ce qui constitue la deuxième soirée la plus achalandée depuis leur dernier passage en 2006.  « Quand, il fait beau toute la journée, les gens arrivent de partout », indique M. Grondin. « On a eu des bons artistes, cela aide beaucoup, mais tout dépend du temps », ajoute M. Létourneau.

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