Fébrilité au Festival Western de Saint-Victor
Ce jeune amateur de rodéo sera peut-être l'un de ceux qui monteront un vrai taureau, un de ces jours.
Cayouche a, une fois de plus, attiré les foules, jeudi dernier.
Caroline Poulin, une des cinq duchesses du festival, a été élue reine du festival.
De la danse country qui fait toujours plaisir aux cowboys.
Par Tessa Morin-Cabana, Journaliste
Le site du festival western de Saint-Victor était bondé de gens, jeudi dernier, lors des fameuses festivités. Environ 3800 personnes sont venues fêter au son du country, attendant fébrilement que Cayouche monte sur scène, en début de soirée.
Entre temps, les gens avaient l’occasion de participer à des randonnées de plaisance, de bouger aux rythmes des danses country et de se promener sur le site, où l’ambiance festive régnait en maître. Outre le rodéo professionnel de l’Association des Cowboys de l’Est du Canada et gymkhana prévu en soirée, les gens pouvaient mesurer leurs habiletés de cowboys en montant sur un taureau mécanique, ou faire un tour de bateau dragon pour quelques petites sensations fortes.
De l’action dans le manège
Dans le manège, des cow-boys aguerris se livraient à des compétitions des plus épiques, électrisant la foule. Pendant trois heures, diverses épreuves attendaient les compétiteurs. Lors de la course de barils, les cavaliers filaient à toute allure pour gagner quelques secondes supplémentaires afin de rafler la victoire. Par la suite, d’autres compétiteurs s’affairaient à maîtriser un bouvillon le plus rapidement possible, avant de braver les cornes d’un taureau sur lequel ils devaient tenir pendant au moins huit secondes. Puis, à vive allure, des cavaliers se jetaient rapidement sur le sol alors qu’un autre tentait de monter sur le cheval qui passait en trombe, dans une épreuve d’échange de cavalier spectaculaire, où le risque de tomber du cheval ou de percuter la clôture violement était bien réel. Enfin, de nombreux chevaux sauvages couraient dans tous les sens alors que des cavaliers tentaient de les atteler le plus rapidement possible. Dans la débandade, les fougueuses bêtes se débattaient, allant même jusqu’à tirer sur plusieurs mètres un compétiteur bien décidé à ne pas laisser filer son cheval. Pour clore la série de compétitions dans l’arène, quatre téméraires volontaires ont reçu une bonne dose d’adrénaline, lors du jeu de la table de poker. Le gagnant était celui qui restait le plus longtemps assis autour de la dite table, alors qu’un taureau leur fonçait dessus. Sylvain Veilleux fut déclaré grand vainqueur de cette épreuve remplie d’adrénaline.
Gaspé, le clown de rodéo, a fait lever les foules par ses facéties, ses danses, et ses mimiques clownesques en plein milieu de l’arène, parfois poursuivi par un cheval fougueux ou se cachant dans un baril, à quelques mètres seulement d’un taureau chevauché par un cavalier s’accrochant de toutes ses forces.
Enfin, en soirée, Cayouche a rassemblé les festivaliers, une fois de plus. Même après son troisième passage en Beauce, sa popularité est constante. En effet, le grand chapiteau était bondé, et il était difficile de s’y frayer un passage pour voir l’artiste acadien aux allures hippies.
Encore une fin de semaine
Le festival se poursuit encore pour trois jours, avec d’autres épreuves de rodéo professionnel, de la tire de chevaux, et des artistes tels que Dark Whiskey et Despérado. Patrick Norman, tant attendu, sera sur scène samedi à 20h.
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