Ode à la persévérance
Par Tessa Morin-Cabana, Journaliste
C’est une véritable ode à la persévérance qui a été lancée dimanche dernier, au Moulin de la Lorraine, à Lac-Etchemin, lors du lancement du tout premier livre d’André Bernard.
Une foule considérable d’une quarantaine de personnes était venue assister au lancement du tout premier roman d’André Bernard intitulé Les guerres du bien–Melina. Pour l’occasion, le maire de Lac-Etchemin, Jean-Guy Breton, ainsi que le député fédéral de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, s’étaient déplacés pour l’occasion.
Les guerres du bien–Melina, raconte l’histoire de Melina, une jeune femme issue d’un milieu difficile qui affrontera les hauts comme les bas de la vie. Une véritable histoire de courage et de volonté.
Du courage et de la persévérance
Le premier manuscrit qu’André Bernard a osé envoyer aux Éditions du Mécène, il y a de cela trois ans, contenait 600 pages. Forcé de constater que le nouvel auteur n’était vraiment pas près à publier, confondant scénario et roman, Jacques Bernard, fondateur des Éditions du Mécène, a rencontré André Bernard pour lui faire part de ses commentaires. La deuxième version, bien que largement améliorée, n’était pas prête pour la publication non plus. C’est à son troisième essai, après avoir reçu de l’aide des collaborateurs des Éditions du Mécène, qu’André Bernard a enfin pu réaliser son rêve. Lors d’un bref discours, il a tenu à remercier particulièrement sa femme, Sylvie, ainsi que ses enfants, ses filleuls, et au-delà de 30 personnes, organismes et entreprises qui l’avaient généreusement aidé sur le plan financier pour la réalisation de la publication de son premier roman.
Un exemple à suivre pour ses proches
Les proches d’André Bernard en avait long à dire à son sujet. D’abord, sa femme s’est avancée pour le féliciter de sa persévérance et de son acharnement à réaliser son rêve, lançant un véritable message pimpant à tout ceux qui ont des rêves, afin qu’ils se battent pour les réaliser, quoiqu’il advienne. «Il (André Bernard) ne s’est pas laissé affaisser par la maladie. Il a toujours continué, même si ça n’a pas toujours été facile », a ajouté Sylvie. Par la suite, c’est une des filleules d’André Bernard qui est venue prendre la parole pour le féliciter et le remercier. Rapidement, l’émotion a pris la jeune fille à la gorge. Les proches d’André Bernard semblaient également très touchés par les discours prononcés, et quelques uns devaient parfois essuyer une larme qu’ils avaient échappée.
Les Éditions du Mécène : une maison d’édition équitable
C’est ainsi que le maire de Lac-Etchemin, Jean-Guy Breton, a qualifié la maison d’édition tenue par Jacques Bernard. En effet, les Éditions du Mécène est un organisme à but non lucratif qui a davantage à cœur le goût de permettre aux auteurs de réaliser leurs rêves. «Quand j’enseignais à la Polyvalente des Abénaquis, je voyais passer des jeunes avec un talent exceptionnel pour l’écriture, et lorsque je les revoyais plus tard, aucun n’avait publié. Ils me disaient qu’ils avaient essayé, mais que ce n’était pas facile et qu’ils étaient passés à autre chose. Et là je me suis dit qu’on était en train de perdre des talents », commente Jacques Bernard.
Petit à petit, les Éditions du Mécène ont pris de l’ampleur. La maison d’édition est en désormais à la publication de son 67e roman en six ans, et publie maintenant des auteurs d’un peu partout à travers la province. Une des auteures provient même de St-Malo.
André et sa femme, un couple qui semble avoir l’entraide comme mode de vie.
Les trois filleuls d’André Bernard ont tenu à le féliciter.
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