Annie en renverse plus d’un
Par Tessa Morin-Cabana, Journaliste
Présentée au grand public à la Polyvalente Benoît-Vachon, samedi et dimanche dernier, la comédie musicale Annie en a époustouflé plus d’un. Dix-neuf élèves de la Polyvalente Benoît-Vachon ont présenté un spectacle d’envergure, fruit d’un travail acharné.
En effet, les jeunes comédiens, danseurs et chanteurs se sont investi corps, cœurs et âmes, et pouvaient passer de quatre à huit heures en répétition, chaque semaine. Certains élèves ont eu l’occasion de se découvrir de nouveaux talents alors que d’autres ont pu ajouter une autre corde à leur arc. Rosalie Simard, 16 ans, l’interprète d’Annie, n’a découvert ses aptitudes vocales qu’aux auditions. La passion de la scène et le bonheur de jouer se propageaient jusqu’à l’assistance, littéralement envoûtée. À la fin de chaque tableau, les applaudissements fusaient jusqu’à la prochaine scène, toujours aussi époustouflante pour les yeux. Dépassant littéralement les attentes face à un spectacle de niveau secondaire, la comédie musicale Annie fut un véritable portail vers une Amérique des années 1930.
L’histoire d’Annie Bennet, une petite orpheline d’une dizaine d’années n’a d’autres rêves que celui de retrouver ses parents. À l’orphelinat, c’est un petit rayon de soleil malgré la tyrannie de la tenancière de l’orphelinat. La petite Annie entre dans la vie non pas d’un millionnaire, mais d’un milliardaire lorsque celui-ci décide qu’être vu en compagnie d’un enfant serait bon pour son image. Toutefois, le charme d’Annie fera fondre le cœur de cet homme d’affaires.
En pleine crise économique new-yorkaise, cette joyeuse comédie musicale entraînante plonge tout spectateur dans un univers à part. Les décors et les costumes, sous la supervision de Sherley Simard, terminent d’ajouter une touche de réalisme à ce monde unique.
Un véritable travail d’équipe
L’union et la complicité entre les comédiens étaient parfaitement visibles, tout au long de la pièce. Une chimie bien particulière semblait régner entre chaque comédien de la troupe. Bien que l’interprétation de Rosalie Simard en ait ébloui plus d’un, c’est le travail d’équipe, la collaboration et le talent de chaque comédien, danseur et chanteur qui ont su si bien envoûter le public. Chorégraphiée et mise en scène à merveille par Carine Poulin et Philippe Gobeil, et avec Cynthia Breton et Valérie Lessard comme répétitrice de chant et de danse, Annie est un petit chef-d’œuvre. Chaque pas à son importance, avec des tableaux bien équilibrés et où chaque petit détail a été pensé pour récréer une ambiance des années 1930. Une courte projection de cette époque a même été projetée sur un écran de la salle.
Un accueil plus que chaleureux
La pièce a été présentée dix fois, soit huit fois devant les élèves de la Polyvalente Benoît-Vachon, et deux fois devant grand public. « Je suis un peu étonnée de la réaction du public. La pièce a été très bien reçue, surtout la fin de semaine, où l’on pouvait plus sentir les réactions du public », a affirmé Rosalie. À la sortie des comédiens, après la pièce, de nombreuses personnes, parents, amis, ou simplement admirateurs, attendaient les élèves pour les féliciter.
Véritable surprise printanière, la pièce est une production de près de 30 000 $, projet rendu possible en partie grâce à la Polyvalente Benoît-Vachon, la Commission scolaire Beauce-Etchemin et Ovascène.
Une belle preuve que les jeunes peuvent être remplis de talents et qu’il vaut la peine de leur donner la chance de s’exprimer et de développer leurs attitudes artistiques.
Annie tombe dans les ruelles sombres des gens au cœur d’or.
Les amies d’Annie ont la vie dure à l’orphelinat.
Le frère de la cruel Miss Hannigan et sa sotte de compagne.
Grace Farell vient inviter Annie à passer deux semaines chez M. Warbucks
Annie sera finalement adoptée par Oliver Warbucks.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.