Keeper lance son premier album haut et fort
Par Tessa Morin-Cabana, Journaliste
Devant une foule électrisée et dynamique, le groupe Keeper lançait, le vendredi 21 novembre, leur tout premier album. Avec la collaboration des Amants de la Scène, ils montaient sur les planches pour présenter un avant-goût de ce qui pourra être apprécié sur leur premier opus.
Le son vibrait à travers toute la place de l'Élise, faisant trembler la tôle, résonnant partout. Devant une salle extrêmement bien réchauffée par Muted Screams et Kamakazi, Keeper est monté sur scène sous les cris et les applaudissements d'une foule qui scandait leur nom. Ils ont interprété quelques-uns de leurs morceaux. « C'est un honneur de faire la première partie de ce lancement », affirmait sur scène la chanteuse de Muted Screams, Mélanie Gagné. La salle contenait ce soir-là près de 150 amateurs de musique de tous âges prêts à encourager la relève beauceronne. « La foule est géniale, bien au-delà de nos espérances », confie Keeper du sous-sol de la Place de l'Église, là où l'ambiance de la salle de spectacle se fait déjà bien ressentir.
Keeper s'était déjà illustré à quelques concours, notamment en remportant la Relève Beauce-Appalaches. Le groupe est désormais composé de Tommy Deblois « Lois » à la voix et à la guitare, Nico Roy « King », à la guitare, Alex-Bern Gagné à la basse et Nicolas Grondin « Ground », à la batterie. La formation n'est complète que depuis un an. Auparavant, les membres de Keeper jouaient déjà séparément dans divers groupes et hommages, dont Nightsoul pour King et Head Crusher pour Tommy Lois. « Keeper, c'est un gros trip de composition, déclare Nico. Ca faisait longtemps qu'on voulait le faire chacun de notre coté, et voilà. »
Persévérance et acharnement
S'inspirant fortement de Metallica et d'Helloween, d'où est tiré le nom de leur groupe (Keeper of the Seven Keys), les membres de Keeper se disent gardiens du métal, car pour eux, c'est plus qu'une religion, c'est une manière de vivre. Ils affirment qu'un tel lancement n'a pas été chose facile. Sans subventions ou commandites, ils ont dû payer entièrement les frais de leurs poches. Ils travaillent d'arrache-pied, à temps partiel qui plus est, mais sont déjà en pré production d'un deuxième album qui serait prêt, si tout va bien, d'ici un an et demi.
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