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« Je n'ai jamais été aussi beau »

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4 mai 2016
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Gabriel Gignac
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Par Gabriel Gignac, Journaliste

Hé oui, j'ai accepté avec grand plaisir la proposition de Julie Maynard de l'organisme Leucan d'être le premier Georgien a être officiellement rasé pour le Défi têtes rasées de Leucan, ce qui lance officiellement la campagne pour Saint-Georges.

Ma réaction quand je me suis vu sans barbe et sans cheveux dans le miroir quelques instants après la coupe. « Je me trouve beau. Je n'ai jamais été aussi beau ». Honnêtement, je suis fier d'avoir réalisé le Défi et je crois que je n'ai jamais été aussi beau de toute ma vie.

Mon implication avec cet organisme remonte à l'an dernier. Je m'entraînais avec le père de la petite Mia, Steve Doyon, qui a eu recours aux services de Leucan. Mon entraîneur au Studio Santé Gym, Éric Gosselin, avait alors songé à faire quelque chose de spécial pour aider la famille Doyon et, avec le temps, l'idée de faire un événement ou un combat de boxe est venue. J'ai sauté sur l'occasion pour me lancer un défi personnel, soit un combat de boxe bénéfice contre l'ancien combattant de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Jonathan « Road Warrior » Goulet. Ce duel a permis d'amasser 670 $ qui ont été directement à la cause.

Je renoue cette année avec Leucan pour la boxe alors que je monterai dans le ring le 4 juin prochain à l'aréna de Saint-Côme. Toutefois, j'avais une chance d'en faire plus et la proposition de Mme Maynard était trop alléchante pour que je la refuse. 

Il faut se dire aussi la phrase suivante : « C'est quoi en réalité de se faire couper les cheveux alors que nous savons tous qu'ils finiront par repousser. Les enfants atteint du cancer, eux malheureusement non pas le choix ».

Oui à la vie

Cette maladie a touché de nombreuses personnes dans mon entourage et il est normal pour moi qui est en parfaite santé de faire ma part. 

Je vous raconte une petite anecdote de vie. Quand j'étais jeune, j'ai eu à vivre avec des épisodes de convulsions fébriles qui m'ont amené à l'hôpital et où j'ai failli perdre la vie. J'ai connu pendant un séjour à l'hôpital le petit Thomas qui souffrait de la leucémie. Il était un enfant d'une grande sensibilité et qui avait un désir de vivre, ce qui était d'une beauté extraordinaire. Il avait un sourire qui signifiait « je veux vivre ». Ce petit bonhomme qui courrait avec moi dans les corridors d'un hôpital de Québec et avec qui j'avais développé une complicité unique en quelques jours à peine. Celui-ci rêvait de devenir médecin. Je n'ai jamais su ce qu'il était devenu malheureusement. Toutefois, quand je pense à Leucan, je pense à Thomas, car Leucan permet aux familles et à des enfants de passer au travers la maladie ou du moins de l'oublier, car cet enfant oubliait complètement qu'il était malade et il désirait vivre plus que quiconque.

Ce n'est qu'une histoire parmi tant d'autres, car cette « maudite » maladie frappe encore trop souvent dans notre quotidien. J'invite donc la population beauceronne à donner généreusement à Leucan et à supporter les gens qui mettront leur tête à prix. Les enfants, ceux qui seront nos futurs adultes, nos futurs décideurs, ces jeunes qui rêvent d'un avenir meilleur ont besoin de vous. 

Supportez Leucan et soyez en phase charitable !

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