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« Le repos est important après avoir subi une commotion cérébrale » — Emmanuel Planel

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11 février 2016
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Par Salle des nouvelles

Dans ce texte d'opinion, le professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval, Emmanuel Planel, parle d'un des fléaux du monde du sport, soit les commotions cérébrales. L'homme explique en détail l'importance de donner un repos après avoir subi un traumatisme craniocérébral. L'homme a été accompagné dans ses recherches par Mark Burns du Centre médical de l'Université de Georgetown.

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Les traumatismes craniocérébraux légers causent la perte temporaire d'une partie des connexions neuronales du cerveau, selon une étude publiée par des chercheurs de l'Université Laval et de l’Université de Georgetown dans le numéro de mars de la revue American Journal of Pathology. Si de nouveaux chocs surviennent avant que le cerveau ait eu le temps de se rétablir, les dommages qui en résultent peuvent continuer à se faire sentir jusqu’à un an après le dernier impact.

Les travaux menés jusqu’à présent sur les répercussions neurologiques des traumatismes craniocérébraux légers se sont peu intéressés à l'effet répétitif de ces chocs. Ce type de contacts peut survenir plus de 1800 fois par saison chez des jeunes du secondaire qui pratiquent le football. Pour étudier les répercussions de ces chocs légers, mais répétitifs, les chercheurs ont comparé les effets d'un choc unique à ceux causés par des chocs survenant une fois par jour pendant 30 jours et une fois par semaine pendant 30 semaines chez des souris de laboratoire anesthésiées.

L'analyse des cerveaux de ces animaux révèle qu'un choc unique entraîne une diminution de 10 à 15 % des structures qui assurent les connexions entre les neurones du cerveau. Si aucun autre choc ne survient, ces connexions sont restaurées après trois jours de repos. Le même processus de guérison est observé lorsque les chocs surviennent à une semaine d'intervalle. Par contre, la répétition quotidienne de traumatismes crâniens légers mène à l'accumulation des dommages et au déclenchement d'un processus inflammatoire qui demeurent toujours observables dans le cerveau un an après le dernier choc. De plus, les souris étudiées performent moins bien lors de tests mesurant leurs capacités neuromotrices et cognitives.

Notre étude suggère que des dommages neurologiques peuvent survenir même si le choc à la tête n'est pas violent. La bonne nouvelle est que ces dommages pourraient être réparés après quelques jours de repos. Par contre, la répétition trop rapprochée de chocs légers à la tête peut conduire à des dommages qui subsistent dans le temps.

Emmanuel Planel

Professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval

 

 

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