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Quand l’amour frappe à nouveau à la porte

durée 08h00
14 février 2015
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Il n’y a pas d’âge pour retrouver l’âme soeur. D’ailleurs, selon Statistique Canada*, de nombreux aînés en sont à leur deuxième union, à la suite d’une séparation, d’un divorce ou du décès de leur conjoint. En 2011, 76% des hommes et 55% des femmes divorcés ou séparés avaient un nouveau partenaire. Environ les trois quarts s’étaient remariés alors que les autres vivaient en union de fait*. 

Retrouver l’amour apporte le bonheur sur le plan personnel, mais peut toutefois causer des complications sur le plan financier. C’est particulièrement le cas s’il y a des enfants d’un précédent mariage, une séparation ou un divorce non finalisés, ou encore d’autres facteurs qui peuvent avoir de profondes répercussions sur les réalités financières et successorales de la nouvelle famille. Les quelques conseils qui suivent contribueront à la bonne santé financière de votre vie commune.

Unions de fait et relations non traditionnelles

Les ressources financières, objectifs et obligations de chaque partenaire du nouveau couple peuvent grandement différer – surtout si l’un des deux ou les deux ont déjà été mariés. Commencez par avoir une discussion approfondie sur les attentes et les responsabilités de chacun à l’égard des finances familiales. Demandez-vous comment chacun de vous deux dépensera, économisera et investira son argent. Consultez un notaire ou un avocat et, si nécessaire, demandez-lui de rédiger une entente de « cohabitation » qui définit les modalités financières de votre relation.

Mettez à jour vos testaments et la liste des bénéficiaires de vos placements enregistrés et de vos polices d’assurance, et choisissez la personne à qui vous souhaitez accorder une procuration pour la prise de décision concernant les soins de santé et les questions d’ordre financier.

Mariés ou conjoints de fait

En ce qui concerne, entre autres, le partage du patrimoine familial en cas de séparation et le droit à un héritage, les droits des conjoints de fait varient grandement d’une province à l’autre. En matière d’impôt sur le revenu, les conjoints de fait ont droit aux mêmes avantages, mais s’exposent aux mêmes inconvénients que les couples mariés. Quelle que soit votre situation, il serait bon que vous consultiez un planificateur financier au sujet des incidences fiscales de votre relation. Voici quelques renseignements de base sur cette question :

Avantages

  • Fractionnement du revenu de retraite : cette stratégie est possible si l’un des conjoints touche un revenu de retraite nettement plus élevé que l’autre conjoint.
     
  • Vous pouvez cotiser à un REER de conjoint au nom de votre partenaire.
     
  • Vous pouvez transférer en franchise d’impôt à votre conjoint des biens non enregistrés sans entraîner la réalisation de gains/pertes en capital.
     
  • À votre décès, vos comptes enregistrés peuvent être transférés en franchise d’impôt à votre conjoint.
     
  • Vous pouvez transférer des crédits d’impôt inutilisés et demander le crédit pour conjoint si le revenu de votre partenaire est très faible.

Inconvénients

  • Si l’un d’entre vous ou les deux avez un enfant, vous ne pourrez plus vous prévaloir du crédit pour personne à charge admissible.
     
  • Seul l’un d’entre vous peut se prévaloir de l’exemption pour résidence principale si vous êtes respectivement propriétaire d’une maison à la ville et d’une résidence à la campagne.
     
  • Vos revenus sont regroupés quand vient le temps de déterminer vos droits aux crédits pour TPS, à la prestation fiscale canadienne pour enfants et au Supplément de revenu garanti.
     
  • La déduction pour frais de garde d’enfants pourrait être moins intéressante parce qu’elle doit être demandée par le partenaire ayant le revenu le plus faible.
     
  • Parlez à vos conseillers juridiques et fiscaux professionnels afin de faire les bons choix relativement à votre nouvelle relation.
     

*Le Quotidien, le lundi 24 février 2014 -- http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/140224/dq140224a-fra.htm
 

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Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet en planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.

 

 
 

 

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