Agriculture en serre
Des fraises produites à l'année à Sainte-Marie : un succès époustouflant
Jean-François Dion et sa conjointe et partenaire en affaires, Justine Breton, avaient le désir d’offrir des fraises locales à l’année, grâce à la culture en serre à leur ferme, Aux Fruits de la colline à Sainte-Marie.
Il est presque impossible de trouver dans la région des fraises provenant du Québec durant l’hiver et bien souvent, le consommateur doit se tourner vers celles du Mexique ou des États-Unis.
Les deux agriculteurs ont créé la ferme en 2011 en débutant avec des framboises et des fraises. N’ayant pas l’intention de s’arrêter-là, le couple a continué à développer l’entreprise en ajoutant chaque année une nouvelle culture, comme les tomates en serre, les citrouilles, les courges et le maïs.
Vers l'autonomie alimentaire
L’idée de la culture en serre de leur fruit phare n’est pas quelque chose de nouveau, mais « quand M.Legault a dit qu’il donnait des sous pour l’autonomie alimentaire, on s’est dit, c’est le temps ou jamais de se lancer dans cette aventure », explique M.Dion. Le projet ambitieux de construire une serre de 25 000 pieds carrés a pu se concrétiser grâce à cette aide.
De plus, les agriculteurs considèrent que d’avoir une ferme de petits fruits est de vivre des incertitudes année après année, car leurs revenus dépendent du bon vouloir de Dame Nature durant l’été.
Jean-François indique que l’investissement de 1,2 million de dollars vaut la peine pour ainsi avoir un climat plus contrôlé, permettant de gérer mieux la culture, les dépenses et les rentrées d’argent à l’année.
Des fraises à l'année
Selon les prévisions, pour cette première année, ils pourront offrir presque toute l’année des paniers de fraises.
« Avec la serre, on va le voir avec la pratique, on devrait se rendre jusqu’à nos fraises d’été. On a des fraises qui vont se rendre jusqu’à mi-juin, après la mi-juin, on a les fraises d’automne jusqu’en octobre. Il va peut-être avoir fin octobre, novembre et peut-être début décembre qu’on n’en aura pas », car ils ne seront pas encore à 100 % de leur productivité.
Un trop grand intérêt de la population
L’agriculteur de Sainte-Marie termine en disant qu’ils ne s’attendaient pas à avoir autant d’intéressés dès la première récolte qui a eu lieu la semaine dernière. Il raconte que les gens faisaient déjà la file à midi, quand le kiosque installé à la ferme ouvrait à 13 h. À 12 h 55, il ne restait déjà plus aucun panier. Jusqu’à 21 h, Mme Breton a pris les réservations et ce n’est pas loin de 400 à 500 noms qui se sont retrouvés sur la liste. C’est pourquoi, Aux Fruits de la colline, ne pourra pas vendre leurs fruits rouges avant 10 jours.
Jean-François demande aux gens de suivre leur page Facebook ou de les appeler pour savoir s’ils ont à nouveau des quantités suffisantes pour en offrir aux gens.
L’entreprise espère dans le futur qu’elle sera en mesure d’augmenter la production au point d’avoir d’autres points de vente comme les épiceries et d’ainsi encourager l’autonomie alimentaire.
16 commentaires
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J'aurais aimé lire comment les serres sont chauffées... merci.
Merci,