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Déjeuner du président du CEB : en affaires il faut oser se remettre en question

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25 novembre 2016
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Trois conférenciers ont abordé chacun à leur manière le thème « Oser se remettre en question » lors de la 15e édition du Déjeuner du président organisé par le Conseil économique de Beauce.

Devant plus de 400 personnes, le président fondateur d’OSI Machinerie et d’OSI Précision, André Lapointe, le vice-président aux opérations du groupe Audaz, Mathieu Giguère et le vice-président aux ressources humaines de Canam, Claude Provost, ont élaboré pendant une vingtaine de minutes sur différents aspects du thème.

C’est M. Lapointe qui s’est adressé à la foule en premier. En racontant certains épisodes de sa carrière d’entrepreneur, celui-ci explique les raisons pour lesquelles il faut oser investir, mais aussi désinvestir pour permettre à l’entreprise de perdurer. « La division Précision faisait des profits intéressants tandis que la division Machinerie, elle, pompait les profits de cette première », mentionne-t-il. Pour cette raison, le fondateur d’OSI a décidé de réduire le département de machinerie et d’investir dans le volet Précision afin de générer plus de revenus. « Le 26 janvier 2014, j’ai annoncé à mon groupe que je fermais la section machinerie pour ce qui est du sur mesure », poursuit-il.

L’entreprise a ainsi généré davantage de revenus, ce qui lui permet d’investir à nouveau. « Aujourd’hui, nous avons encore plusieurs projets d’investissement sur la table. L’un d’eux est un agrandissement pour le département de machinerie. »

Le deuxième qui est monté sur la petite scène aménagée dans la salle de congrès du Georgesville est M. Giguère. De son côté, il a révélé ce que ça lui a apporté d’avoir osé le regroupement avec ses compétiteurs. « Quand ton compétiteur t’appelle pour parler business, ce n’est pas nécessairement naturel de dire oui. Notre réflexe à tous les trois a toutefois été de dire oui à cette première rencontre. Nous avons aussi osé dévoiler nos états financiers alors que nous étions encore des compétiteurs », affirme-t-il.

Au fil des rencontres, le trio d’entrepreneurs composé de Pierre Verreault, Viennay Giguère et M. Giguère ont développé une complicité et se sont rendu compte que leur façon de faire se complétait très bien.

Bien que tout ait été plus compliqué et plus long que ce qui avait été prévu, notamment avec les fournisseurs, Audaz, « c’est plus de services, plus de produits que nous sommes capables d’offrir à nos clients. […] Malgré les embûches et tout ce que nous avons vécu au cours des derniers mois, nous sommes convaincus que c’était la meilleure chose à faire », résume le vice-président aux opérations.

Finalement, M. Provost s’est emparé de la scène. Il a choisi comme sujet « Oser l’humain ». En citant de nombreux exemples des attentions que porte Canam à ses employés, il démontre l’importance que l’entreprise accorde à ceux-ci. « Oser l’humain, c’est oser le fondamental, c’est de savoir ce qui est bon. C’est de garder ce qui est bon, c’est de savoir garder tout ce qui est bon malgré les tendances. Elle est là notre audace. […] Une fois par année, nous organisons une soirée reconnaissance pour les employés qui ont atteint le cap de 15, 20, 25 ans de carrière chez nous, et ainsi de suite jusqu’à la retraite, dans un hôtel luxueux; une soirée organisée au quart de tour. La veille, nous envoyons également des fleurs aux épouses de nos travailleurs », dit le vice-président aux ressources humaines.

Ce genre d’attention n’est qu’un exemple. En 2009, alors que Canam a construit trois stades à New York, soit ceux des Yankees (MLB), des Red Bulls (MLS) et des Giants (NFL), la compagnie a nolisé huit autobus pour ses employés afin de visiter le résultat final de leur travail.

« Oser l’humain, est-ce une question de valeurs ou de stratégie? Ne vous cassez pas la tête à choisir, parce qu’en mathématiques, un plus un ça fait deux et en communication, ça fait 11. Et ce qui est important, vous le savez. Ce n’est pas ce qu’on dit, ce sont les vrais messages que les gens reçoivent », conclut-il.

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