Ils ont bien d’autres chats à fouetter!
Je ne veux surtout pas déranger! Tous sont bien occupés, je ne veux pas les achaler avec mes « petits tracas ». Pourtant, les autres me témoignent leurs préoccupations.
La vie va vite, je n’ai pas le temps, les autres non plus, je ne sais plus où donner de la tête, je me sens de plus en plus maussade, j’ai de moins en moins le goût de faire les choses que d’habitude j’aime. La majorité des gens autour de moi ont une vie bien remplie, on se communique par texto ou par de très brefs appels. On se voit rarement et pas longtemps. Je suis une femme qui se considère forte, autonome, débrouillarde, instruite, polyvalente, travaillante et ayant le cœur sur la main, j’ai un travail, des loisirs et malgré tout je ressens de la tristesse. La tristesse par manque d’affection et de réelles attentions.
Les émotions sont des lumières qui s’allument comme dans le tableau de bord d’une voiture et qui m’indiquent qu’il y a quelque chose à prendre en considération. Parlons aujourd’hui de l’émotion de la tristesse.
La tristesse, signe important qui m’indique que mon besoin d’affection est en carence. Le besoin d’affection est aussi important que celui de se nourrir et de respirer.
L’affection est comblée par les relations. Les relations, afin qu’elles répondent à ce besoin, doivent nous écouter, nous respecter, nous démontrer de la considération (qui tiennent compte de ce que nous disons par des comportements). Exemple : Si j’ai mentionné que je me couche tôt et que je me lève tôt alors les personnes vont me contacter pour m’inviter, au plus tard sur l’heure du souper et non après 21h30. Pour combler ce besoin d’affection, il nous faut l’attention pendant au moins 20 minutes consécutives, de façon exclusive et sans interruption! Difficile à faire, je sais! Avec tous les distracteurs qui existent. Et comme autre alternative c’est d’avoir un contact physique respectueux et affectueux pendant au moins 30 secondes, câlin, une main sur le bras, caresse dans le dos.
Parfois nos proches ne suffisent pas!
Émotionnellement nos proches peuvent être impliqués, ils ne savent pas nécessairement quoi faire ou quoi nous dire où ils ne sont pas disponibles. Et notre besoin d’attention et d’affection demeure…
Quand j’ai besoin de parler, de façon anonyme, confidentielle, rapide et gratuite, je contacte une intervenante du Centre-Femmes de Beauce. Tout en respectant mon rythme, j’ai accès à des rencontres téléphoniques, sur place en face à face ou par Messenger.
Téléphone : 418 227-4037
Par courriel : [email protected]
Ou le site internet : www.centrefemmesdebeauce.com
Le Centre est pour toutes les femmes! Il est là pour toi!
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