Stéphane Poulin dirigera son 300e match en fin de semaine
Par Alex Drouin, Journaliste
Comme plusieurs entraîneurs, c’est par le plus grand des hasards que Stéphane Poulin s’est retrouvé derrière le banc d’une équipe de hockey.
Lorsqu’il avait 17 ans, il était le gardien de but d’une équipe midget CC. Le club qui foulait la même glace quelques instants plus tôt était une équipe pee-wee CC. Cette dernière n’avait pas d’entraîneur et le jeune Stéphane s’est proposé de se retrouver derrière le banc.
« Je coachais les deux premières périodes et ensuite j’allais mettre mon équipement pour être prêt pour mon match », se souvient, un brin nostalgique, l’homme qui soufflera 47 bougies sur son prochain gâteau d’anniversaire en mars prochain.
Depuis, il a roulé sa bosse.
Il a dirigé les Chevaliers de Saint-Georges au milieu des années 1990, a été entraîneur d’un club à Saint-Prosper et à Saint-Joseph dans le junior BB et AA. Il en est à sa troisième saison en tant qu’entraîneur-chef du Cleri Sport de Saint-Georges dans la Ligue de hockey junior AA Chaudière-Appalaches après avoir occupé les fonctions d’adjoint pendant deux campagnes.
Lors de la seconde rencontre de la fin de semaine, celle de dimanche (14 janvier) à Saint-Romual à 19 h, il en sera à son 300e match derrière le banc d’une équipe de hockey.
« J’ai l’esprit de gang », a-t-il dit d’entrée de jeu pour expliquer sa passion dans le monde du coaching.
« On prend de l’âge, mais dans notre tête, on a encore 20 ans », a-t-il lancé avec humour.
Sur une note plus sérieuse, il a mentionné que la vie et le hockey sont étroitement liés, car nos actions quotidiennes doivent être respectueuses, comme nos agissements dans le monde sportif.
La victoire et rien d’autre
Avec un peu plus de deux décennies derrière la cravate comme entraîneur, Poulin ne croit pas que les choses aient beaucoup changé au fil des années. Ou presque.
« Les jeunes ne changent pas tant que ça, car ils veulent tous gagner, a-t-il constaté. En revanche, il est important de s’adapter avec le temps. On n’est plus à l’époque de Lance et compte où il fallait dire Go ! Go ! Go ! et c’était tout. Il faut être davantage structuré. »
Une saison à la fois
Bien conscient qu’il ne lui reste pas autant d’années de coaching devant lui, il préfère y aller une saison à la fois. « Tant que je vais aimer ça, je vais continuer d’être entraîneur », a dit le père de deux enfants de 11 et 13 ans.
« C’est très valorisant d’être entraîneur puisque tu as le respect des joueurs », a-t-il conclu.
Avant la rencontre de dimanche, le Cleri Sport fera un arrêt à Lévis vendredi (12 janvier) pour affronter le Lévy Honda à 19 h 50.
La formation de Saint-Georges occupe le sixième échelon de la Ligue avec une fiche de 14-9-1-0 et 48 points.
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