Pour un marché plus compétitif
Québec met fin au prix plancher de l’essence pour faire baisser les prix
Le gouvernement du Québec annonce, ce lundi 14 avril, la fin du prix plancher sur l’essence et les autres carburants, dans une volonté d’encourager une plus grande concurrence entre les détaillants et de faire en sorte que les consommateurs paient un prix plus juste à la pompe.
C’est la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, qui en a fait l’annonce officielle, accompagnée du député de Beauce-Sud et adjoint parlementaire, Samuel Poulin. Tous deux affirment que cette décision vise à stimuler un marché plus compétitif et à offrir une meilleure transparence des prix dans toutes les régions du Québec.
« Au Québec, on veut protéger notre économie et nos consommateurs. Et ça passe aussi par une meilleure compétitivité des marchés et une réelle transparence des prix de l’essence », a déclaré la ministre Fréchette.
Le retrait du prix plancher – un mécanisme instauré dans les années 1990 – répond directement aux recommandations formulées en mai 2024 dans l’Étude sur le marché de la vente au détail de l’essence au Québec, produite par l’économiste Robert Clark de l’Université Queen’s. Cette analyse révélait que le prix plancher pouvait, à long terme, nuire à la concurrence et maintenir des prix plus élevés pour les consommateurs.
Pour le député de Beauce-Sud, cette réforme s’inscrit dans une approche de libre marché. « Comme promis, nous poursuivons le travail afin d'augmenter la concurrence dans le secteur de l'essence, et ce, dans un esprit de libre marché. Le prix plancher, instauré dans les années 1990, n'a plus sa place. Le Bureau fédéral de la concurrence détiendra également des outils supplémentaires pour surveiller les prix dans chacune des régions. », a affirmé Samuel Poulin.
En plus de cette réforme, le gouvernement prévoit une nouvelle exigence de transparence à compter de 2026. Tous les commerçants devront alors transmettre en temps réel les variations de prix de vente de l’essence et du diesel à la Régie de l’énergie, qui les rendra ensuite accessibles au public via une plateforme en ligne.
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