Alnombak dépose une demande officielle de reconnaissance de peuple métisse
Les membres de la communauté autochtone Alnombak ont formellement déposé le 14 septembre dernier auprès des gouvernements soit le Ministère des Affaires indien ainsi qu’à la Reine une déclaration officielle de revendications comme communauté historique métisse. « Nous voulons retrouver notre fierté. Les membres veulent être reconnus comme métis tout simplement », souligne la porte-parole de la communauté, Dominique Côté.
Leur demande est appuyée par un document historique démontrant l’existence d’un village autochtone. Ce campement amérindien (Algonquins-Abénakis) se trouvait dans Sartigan. Une rencontre à cet effet est déjà prévue ce jeudi avec les représentants du Ministère.
« Nous croyons profondément de par nos valeurs et notre spiritualité que le dialogue et la négociation doivent primer sur toutes autres actions qui pourraient nuire au développement harmonieux de nos peuples respectifs, et C’est pour cette raison que les membres ont décidé de prendre la voie des négociations », a justifié Mme Côté.
Formée il y a plusieurs années, la communauté Alnombak comprend aujourd’hui près de 200 membres.
Ignorés dans l'histoire
Mme Côté déplore que les métis aient été ignorés dans les livres d’histoires et même cachés de ses propres origines.
« C’était même honteux d'être métisse auparavant. Il ne fallait pas parler de notre lignée autochtone. Aujourd’hui, je suis autochtone, une métisse, comme les gens qui se considèrent Québécois et Canadiens … », souligne la porte-parole.
Ses ancêtres sont algonquins soit Martin Prévost,marié à Marie-Olivier Sylvestre Manitouabeouitch à Saint-Joseph. Ceux-ci ont fait le commerce de fourrures.
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