Le groupe veut un nouveau local
Cercle de Fermières Saint-Georges: pétant de santé à 105 ans!
De gauche à droite, Nicole Cadieux, secrétaire, Andrée Morissette, présidente du Cercle de Fermières Saint-Georges, Marie Bolduc, comité des dossiers, Chantal Guay, communications et Édith Vachon, présidente de la Fédération 09 Beauce-Appalaches.
Les locaux sont trop exigus pour les activités du cercle, a expliqué Andrée Morissette au maire de Saint-Georges, Claude Morin, qui a pu constater de visu.
Fort de ses 114 membres, le Cercle de Fermières Saint-Georges a célébré mercredi son 105e anniversaire d'existence par la tenue d'une exposition de nappes et de trésors artisanaux, fabriqués par les femmes qui y adhèrent.
Fondé le 25 novembre 1917, à l’initiative de J. Maxime Coté, inspecteur d’école, le cercle compta comme première présidente Mme Arthur Godbout. Un rappel qu'à l'époque, les épouses étaient identifiées par le nom de leur mari!
Les activités, originalement en horticulture, aviculture et apiculture ont graduellement transité vers les arts textiles en passant par la transformation des produits de la ferme en différents sous-produits, le tout dans une perspective de développement durable et de protection de l’environnement. Des préoccupations avant-gardistes pour le temps, qui sont aujourd'hui au coeur des enjeux mondiaux de société.
« Aujourd’hui, après 105 années de fonctionnement, on ne peut que constater que ce qui a servi de fondements à sa création demeure actuel et surtout pertinent dans notre mode de vie qui est pourtant très éloigné de celui des dames en 1917. Il est essentiel de souligner que notre Cercle a atteint un haut niveau de savoir, de savoir-faire grâce à toutes les membres qui ont toujours eu le souci de se dépasser et de transmettre le patrimoine culturel et artisanal au bénéfice des générations futures », a déclaré le présidente actuelle du cercle, Andrée Morissette.
Nouveau local
Dans un court message qu'il est venu livrer en personne hier lors de la célébration, le maire de Saint-Georges, Claude Morin, a indiqué que son administration continue de faire cheminer le dossier d'un nouveau local pour les activités du cercle.
En effet, l'espace occupé à l'heure actuelle par les Fermières, au sous-sol de la salle paroissiale, est beaucoup trop exigu pour les nombreux métiers à tisser que compte l'organisme et qui servent à la fabrication des pièces artisanales des membres.
Rappelons que la Ville de Saint-Georges s'est portée acquéreur des anciens locaux de la Sûreté du Québec, sis sur le boulevard Dionne, à l'angle de la 16e rue, bâtiment qui à l'origine, était l'hôtel de ville de Saint-Georges-Ouest.
La Ville veut y installer plusieurs organismes communautaires dont les locaux ne répondent plus aux besoins de leur mission. C'est ainsi que cet automne, le comptoir de la Saint-Vincent-de-Paul s'est retrouvé dans cet édifice, après avoir occupé un espace miteux et vandalisé plusieurs fois.
Claude Morin a déclaré aux Fermières qu'il espérait que le déménagement puisse se faire «dans les prochains mois.»
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