Dans le cadre de sa tournée anti-confinement
Maxime Bernier arrêté au Manitoba
Comme il l'avait lui-même prévu dans un message à ses membres, le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a été arrêté aujourd'hui par des agents de la GRC dans le cadre de la tournée anti-confinement qu'il a entreprise au Manitoba.
Le politicien beauceron aurait reçu une première contravention de 1 296 $ lors d'un rassemblement illégal à Niverville. Les agents l'auraient alors averti qu’il serait arrêté et menotté en cas de récidive.
Moins d’une heure plus tard, il était cette fois arrêté, après avoir donné un discours devant une dizaine de personnes au Parc Carillon de Saint-Pierre-Jolys, un village francophone de la province. Il sera accusé de participation à un rassemblement illégal dans un lieu public et refus de se mettre en quarantaine conformément au décret actuel en vigueur dans cette province de l'Ouest canadien.
Plus tôt dans la journée, des maires membres de l'Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM), avaient dénoncé la série de rassemblements organisés par Maxime Bernier, lui signifiant qu’il n’était pas le bienvenu chez eux.
Réaction du parti
Quelques heures après l'arrestation de leur chef, les instances du PPC ont envoyé un message courriel aux troupes:
« Maxime savait qu'en allant au Manitoba, il se heurtait au despote provincial Brian Pallister, et que cette arrestation était une possibilité réelle. Il l'a quand même fait, car Maxime croit profondément en la liberté. Il a montré qu'il avait le courage et la bravoure de faire ce qui est juste. Maxime Bernier, un leader politique, a été arrêté à tort sur des accusations qui violent ses droits constitutionnels en tant que citoyen canadien », peut-on lire dans la communication.
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