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Les municipalités traitées comme des enfants du gouvernement du Québec selon Harold Guay

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8 août 2012
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Hier matin, Harold Guay en avait long à dire sur la règlementation excessive dont sont victimes les municipalités du Québec lors de son point de presse confirmant son départ à la mairie de Sainte-Marie. « Nous sommes traités comme des enfants du gouvernement du Québec. C’est pitoyable », a critiqué ce dernier.

 «Comme société, je pense qu’on s’en va dans le mur. Puis, comme règlementation et encadrement, je pense que c’est assez », a ensuite ajouté M. Guay.

Malgré le contexte actuel, M. Guay souligne que les municipalités québécoises sont suffisamment autonomes pour bien fonctionner. « Puis, nous le prouvons parce que nous, les villes, nous ne faisons pas de déficit », dit-il.

Après 18 années passées au conseil municipal de Sainte-Marie, dont les 10 dernières, en tant que maire, M. Guay appelle les politiciens à la raison. « Quand j’entends des partis politiques nous dire qu’ils s’attaqueront au ministère des Affaires municipales, j’espère qu’ils s’attaqueront aux bonnes choses », mentionne le politicien beauceron.

 « On devrait s’attaquer aux vraies affaires plutôt que de sortir en première page que le premier ministre du Québec a pris le Challenger x fois l’année passée, et cela a coûté x milliers de dollars aux contribuables. Moi, je peux vous nommer deux fonctionnaires aux directions régionales dans le coin ayant fait dépenser plus que cela à la Ville de Sainte-Marie, et ce, au cours des deux dernières années », a ensuite enchaîné M. Guay.

Il demande donc de mettre fin à cette règlementation excessive que vivent les municipalités. « Le jour, où les politiciens seront suffisamment courageux pour dire que les deux, trois ou quatre prochaines années : je ne veux pas voir un fonctionnaire venir nous développer une nouvelle politique, un nouveau règlement ou de nouvelles normes », lance-t-il.

 « Je pense que nous serions capables de vivre dans le cadre dont lequel on nous donne actuellement. Qu’est que cela ferait : bien il y aurait un maudit paquet de monde à Québec qui se gratterait la tête, illustre ce dernier. Il y a un paquet de jobs qui se perpétuent dans le temps parce que des fonctionnaires s’aperçoivent qu’ils n’auraient plus d’ouvrage sur leur bureau dans un an ou deux. C’est alors qu’ils vont voir leur boss, puis ils disent : on développe une nouvelle politique sur telles ou telles affaires ou un devrait revoir tel règlement… »

M. Guay a terminé son commentaire  en disant : « Quand nous allons mettre les priorités aux bonnes places, nous allons nous attaquer aux vrais problèmes, puis il y en aura plus de problèmes. Je pense que les Québécois en ont assez... Déjà, il faut prendre conscience des gestes que nous allons devoir faire ensemble (comme société) pour ne pas frapper le mur trop fort. Comme c’est là, on s’en va vite dedans en maudit ! »

Notons qu’Harold Guay quittera son poste officiellement en novembre prochain pour relever de nouveaux défis en entreprise privée. 

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