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Séance de conseil de Saint-Georges: La salle de spectacle a pris toute la place ou presque

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26 mai 2010
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Dans son préambule, lors de la séance de conseil, lundi, le maire de la Ville de Saint-Georges François Fecteau a affirmé que si la population désire être informée correctement, celle-ci doit prendre l’information donnée par la ville. Le maire Fecteau ajoute que l’information véhiculée par les autorités municipales permettra de mieux comprendre les enjeux et les retombés d’un tel projet. M. Fecteau a aussi mis en garde les contribuables contre des personnes qui tiennent des discours de désinformations qui vont semer la confusion. 

François Fecteau a invité les citoyens à lire le bulletin municipal sur lequel on retrouve des informations sur le projet. Le projet est revenu sur la table pendant plus de 60 minutes lors de la période de questions. Le maire Fecteau a eu droit à un bombardement en règles de questions. 

Appuyant le projet de complexe culturel, Martin Rancourt a demandé au maire s’il approuvait l’information véhiculé par le Comité Vérité qui prétend que le projet coûtera 23 M$.  Sans surprise, le maire Fecteau a nié cette affirmation faite par ses opposants. Si on inclut les acquisitions de terrain ce projet dépassera quelque peu les 17 M$, d’ajouter le maire.

Le directeur général de la Chambre de commerce René Nadeau est venu demander si la question du référendum visait uniquement le règlement d’emprunt, ce à quoi le maire a répondu oui.

Barrage de questions des opposants
Par la suite, pendant presque 60 minutes, le maire a dû répondre aux questions des opposants. Marie-Josée Boutin a parti le bal en demandant s’il y aurait plus qu’une salle de spectacle dans le complexe. « S’il n’y a pas autre chose, ce n’est pas un complexe culturel, mais une salle de spectacle », affirme cette dernière.  Celle-ci s’est par la suite attardée aux coûts de construction rappelant que le projet initial de la salle devait coûter 12 M$ dont 4,5 M$ aux contribuables alors que le projet de la 1re Avenue nécessitera un investissement de plus de 15 M$ dont 9 M$ aux payeurs de taxes. François Fecteau a rétorqué à Mme Boutin qu’elle faisait des comparatifs non comparables. Revenant à la charge, Mme Boutin a cherché à savoir pourquoi il y avait un si grand écart entre les deux projets. 

Points positifs et négatifs
Gérard Parent s’est demandé principalement pourquoi les promoteurs du projet n’avaient pas fait valoir tant les points positifs que négatifs.  « Tous les projets ont des points positifs et négatifs », a évoqué le contribuable.  « C’est parce notre projet n’a pas de points négatifs », a répliqué le maire. M. Parent est revenu un peu plus tard pour demander au maire s’il savait pourquoi les commerçants quittaient le centre-ville depuis 1975.  Devant l’absence de réponse de M. Fecteau, M. Parent a monté le ton demandant « Comment on pouvait vendre un projet à un endroit sans connaître les points en faveurs et en défaveurs de celui-ci.  On ne peut pas régler un problème quand on ne connait pas le problème », s'insurge le citoyen.

François Fecteau a répondu que le ministère de la Culture incitait les villes à implanter leur salle de spectacle au centre-ville. M. Parent est revenu à la charge pour demander quel était le problème au centre-ville avant de conclure que le maire refusait de répondre aux questions.

Questions ou commentaires?
Par la suite, le maire François Fecteau a dû répéter à plusieurs reprises que la période de questions n’était pas la place des commentaires mais des questions. Charles-Auguste Roy a rappelé au maire qu’il avait accordé huit minutes de commentaires à Jean Maheux, un comédien en faveur du projet, mais qui ne réside pas à Saint-Georges et qu’il avait droit aux mêmes égards à titre de contribuable et payeur de taxes. Francois Fecteau a demandé au citoyen de faire un court préambule et d’y aller avec sa question. 

Devant Claude Péloquin, le maire a perdu patience exigeant que celui-ci quitte le micro sinon il allait l’expulser de la salle. Quelques instants plus tard, c’est la conseillère Manon Tousignant qui s’est fait servir la même médecine par son homologue Lionel Bisson. Mme Tousignant qui rappelait les éléments qui militaient faveur du projet de centre culturel, M. Bisson a demandé au maire de faire appliquer les règles tant pour ceux qui sont en défaveur du projet que ceux en faveur de celui-ci.

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