Échanges musclés entre Roger Carette et François Fecteau
L’ex-maire de la Ville de Saint-Georges, Roger Carette, est intervenu à la période des questions de la séance de conseil, lundi, pour demander au maire François Fecteau s’il maintenait les accusations graves portées à l’endroit du conseil précédent.
Au mois de février dernier, François Fecteau avait affirmé que son prédécesseur avait proposé des mesures administratives illégales pour payer la part de la Ville dans le projet du complexe culturel. Avant de quitter la politique municipale, Roger Carette avait indiqué que la Ville paierait sa partie du projet comptant. Il évoquait qu’il aurait financé le projet en puisant dans le surplus accumulé, qui était de 7 millions de dollars, le fonds des grands projets qui totalisait une somme de 2,5 MS, et le surplus de l’année 2009 estimé à 3,5M $. Or, François Fecteau a réitéré ses propos affirmant, que, les données dont ils disposaient à l’époque, lui permettaient de faire cette affirmation puisqu’on ne pouvait pas présumer du surplus de la dernière année en raison du fait que les états financiers de 2009 n’avaient pas été déposés.
Roger Carette a rétorqué que si son conseil avait patienté à la mi-mars, il aurait eu en main les états financiers de la dernière année et compte tenu qu’il aurait eu l’argent comptant, il n’aurait pas eu à adopter un règlement d’emprunt. La discussion, plutôt tendue entre les deux hommes, étaient un premier échange direct sur la place publique. D'ailleurs, lors de l'échange, l'ex-maire a dit au maire actuel François Fecteau « Répétez vos accusations et on se rencontrera de nouveau à quelque part autre qu'en ces lieux».
D’autre part, le conseiller Jean Perron a pris la parole pour interroger le maire et le directeur général s’il était vrai que les employés de la Ville avaient été convoqués à une rencontre obligatoire, sur les heures de travail, pour leur présenter les projets de la salle de spectacle et de la deuxième glace. L’information a été confirmée par le maire. M. Perron a rappelé qu’il était interdit, selon la loi électorale et référendaire, d’inviter les employés à des rencontres de nature partisane.