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« Si on continue à fonctionner sur la carte de crédit, on s’en va dans le mur » - Maxime Bernier

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26 avril 2010
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C’est dans le but de motiver les troupes conservatrices et d’aider ses collègues dans leurs activités de financement que le député de Beauce Maxime Bernier a prononcé des discours à quelques endroits au Canada depuis quelques mois.  Selon le député beauceron, les propos qu’il tient au Canada anglais sont les mêmes que ceux qu’il tient au Québec.

Quant à ceux qui l’accusent de faire du « Québec Bashing », le député de Beauce précise qu’il ne fait que peindre un portrait du Québec des 40 dernières années.   « Un Québec qui s’est donné des services, mais qui est aujourd’hui le territoire qui occupe le 5e rang au niveau mondial pour son taux d’endettement, pas très loin derrière la Grèce.  Je ne suis pas le seul à tenir se discours » rappelle Maxime Bernier, évoquant entre autres les commentaires de Lucien Bouchard et du groupe les lucides.

Le Québec vit au-dessus de ses moyens
Actuellement, le Québec, reçoit plus de la moitié de la somme versée en péréquation par le gouvernement du Canada aux provinces les plus pauvres.  L’argent remis par Ottawa à Québec représente 13% du budget provincial, selon le député de Beauce.  « Si le système québécois fonctionnait, le Québec ne ferait pas parti des provinces pauvres, mais plutôt des provinces riches du Canada.  À titre d’exemple, il y a quatre ans, la Saskatchewan faisait parti des provinces pauvres du Canada et aujourd’hui, elle est du groupe des mieux nanti au pays, ajoute M. Bernier ». Le député de Beauce croit que le Québec s’offre des services à crédit.  « Le Québec vit au-dessus de ses moyens.  Si on continue à fonctionner sur la carte de crédit, on s’en va dans le mur », renchérit Maxime Bernier. 

Le député de Beauce rappelle qu’il n’est pas un élu provincial, mais que le discours dans lequel il questionne le modèle québécois est sa vision. Il ne cache pas qu’il aimerait un jour occuper de nouveau un poste de ministre, mais qu’il n’a aucune visée pour le titre de chef du Parti conservateur.  « Il y a un chef et c’est Stephen Harper », précise M. Bernier.

« Pour l’instant, nous devons toujours nous tenir prêts au cas où il y aurait des élections et c’est ce que je fais en aidant mes collègues ».   Maxime Bernier précise d’ailleurs, que le 27 mai prochain, il recevra la visite du ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme Jason Kenney qui viendra prononcer un discours dans le cadre d’un cocktail dînatoire bénéfice qui aura lieu au Georgesville, de Saint-Georges.

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