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Gilles Taillon en quête d’appuis dans la Beauce

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9 septembre 2009
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Le candidat à la chefferie de l’Action démocratique du Québec, Gilles Taillon, est en quête d’appuis en Beauce. Hier, il était de passage à Saint-Georges, où il a bien voulu faire un bilan de sa campagne. Élu député de l'Action démocratique du Québec dans Chauveau en 2007. M. Taillon a été l’adjoint au chef de l'opposition officielle, Mario Dumont avant d’être défait dans Chapleau en 2008. M. Taillon se trouve désormais au milieu d'une course à la chefferie contre le député Éric Caire et l’ex-député, Christian Lévesque,

M. Taillon est d’avis que cette campagne est nécessaire pour rebâtir le parti sur de bonnes bases. « Le temps que l’ADQ n’a pas de chef, c’est très difficile de tenir ce parti à ce niveau de présence dans l’opinion publique. Dans les sondages, on voit des 8, 9 et 10 %. Quand tu n’as pas de chef, c’est bien difficile d’être en bonne position. Il faut un chef rapidement, et une campagne suffisamment pour que nos militants puissent nous voir », commente ce dernier.

Gilles Taillon se dit le seul candidat en lice à avoir préparé une plate-forme montrant le sérieux de son approche. « Ça m’a permis de voir cinq régions, et la discussion est intéressante.  Les gens sont ouverts et les médias sont réceptifs. Ils sont contents de voir l’ADQ avec une position claire », souligne M. Taillon.

Le candidat à la chefferie comprend que le rôle du futur chef sera primordial pour la relance du parti. « Cela va être une tâche incroyable. C’est un défi, pas impossible, qui va être de taille. Il faut reconstruire le parti. Lorsque tu subis une dégelée comme cela soit de passer de 41 députés à 7. Il a un travail de reconstruction et nous avons trois ans pour le faire. Je pense qu’il y a un intérêt derrière moi, puisque je ne suis pas pris par les travaux de l’Assemblée nationale. Je vais pouvoir me consacrer, comme l’ont fait messieurs Bourrassa, Lévesque et Parizeau, pendant un an demi à la reconstruction du parti. Cela, c’est positif », constate ce dernier.

L’état de l’organisation démontre qu’il y a seulement 15 000 membres en plus d’associations de parti dans les circonscriptions très inégales.  Une situation qu’aimerait s’attarder Gilles Taillon s’il est le prochain chef de l’ADQ. « La première tâche du nouveau chef après avoir bien campé le programme, bien sûr pendant ces deux ou trois ans-là, il faudra trouver dans chaque comté une bonne organisation et une bonne association et des gens pour trouver du financement. C’est le défi majeur. Financement, organisation de comté et au contenu politique, si tu as un seul et pas les deux autres il y aura un problème », note M. Taillon.

Un bon programme est loin d’être suffisant. « Ça compte pour 80 %, mais l’autre 20 % est essentiel. On ne part pas de zéro, mais c’est un bon travail de reconstruction. Il nous faudrait plus de 100 000 membres puis du bon financement avec 3 M$ à 4 M$ par année pour qu’on soit en lutte. Les deux dernières campagnes, on a roulé avec 1,5 M$ à peu près. C’est insuffisant », indique le candidat à la chefferie.

À titre de comparaison, le Parti libéral et le Parti Québécois ont dépensé respectivement 8 M$ et 5M $. « Pour faire une campagne professionnelle, il nous faut au moins 3,5 M$ afin d’avoir les autobus et pouvoir présenter notre équipe à la dernière semaine de campagne », lance ce dernier.
Selon lui, le manque de financement du parti a empêché l’ADQ de prendre les commandes du gouvernement en 2007.

Situation de Jeff Plante
Gilles Taillon a bien voulu parler de Jean-François Plante, écarté de la course à la chefferie due à des irrégularités. Rappelons que ce candidat avait été écarté de la campagne 2008 après avoir fait des déclarations controversées par Mario Dumont. « Lorsqu’il est arrivé, je n’avais aucune objection à ce candidat-là. J’ai toujours dit qu’il était le bienvenu. Il aurait permis d’apporter des débats, pas toujours « politically correct » qu’on aurait souhaité, mais de bons débats. Mais en même temps, il faut qu’il se conforme aux règles. Il fallait qu’il aille chercher 1000 signatures de membres, dont 60 dans chacune des 12 régions administratives de l’ADQ. Il ne l’a pas fait. Il n’est pas là. C’est une question réglée pour moi », a indiqué ce dernier.

M. Taillon souligne qu’il a eu bien du plaisir à débattre avec M. Plante à Lévis, quelques jours avant qu’il soit écarté de la course à la chefferie. À cette occasion, il souligne que les deux autres adversaires ont évité de lui parler, par sagesse il suppose. « Il a fait des débats extrêmement intéressants sur les investissements au Québec et le décrochage des garçons. C’étaient des débats éclairants pour les membres. J’aurais aimé avoir Jeff là, mais il y a un problème, il n’a pas respecté les conditions. Lui prétend qu’il les a respectés, mais il y a un comité électoral pour cela », statue ce dernier.
Il avoue cependant que la situation présente ne fait pas particulièrement bonne presse pour l’ADQ. « Il est important qu’on parle de l’ADQ, mais pour les bonnes choses. Parler de l’ADQ pour des chicanes et pour des problèmes d’élections, ce n’est pas bon. Si on parle des idées de l’ADQ, cela aurait été excellent. Jeff aurait amené plus loin les débats des idées », croit M. Taillon.

Pas d’appui du député Grondin
Le 18 octobre prochain, les militants de l'Action démocratique du Québec voteront pour leur prochain chef par un vote téléphonique. Taillon a souligné qu’il aurait aimé que l'actuel député de Beauce-Nord, Janvier Grondin, se joigne à son équipe. Ce dernier avait soutenu Gérard Deltell, qui ne s’est pas présenté à la chefferie.

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