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Ville de Beauceville

Pluies diluviennes de juillet: les problèmes souterrains font surface

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10 octobre 2024
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

En plus d'avoir causé des dégâts un peu partout sur le territoire de Beauceville, les pluies intenses du 6 et du 13 juillet ont permis de révéler des problèmes très importants à la canalisation souterraine de la municipalité.

« C'est majeur », a indiqué à EnBeauce.com le directeur général de la Ville, Serge Vallée.

Il fait notamment référence à l'intersection de la route 108 et de l'avenue Lambert, où des geysers d'eau puissants ont surgi des égouts pluviaux du secteur, le matin du 6 juillet.

Après le nettoyage en surface, des inspections à la caméra ont montré que les ponceaux sont en état de dégradation avancée, en plus d'une incompatibilité dans la connexion des conduites d'évacuation des eaux. Ainsi, dans sa fin de course, l'égout pluvial de la route 108 (de calibre 900) vient se brancher avec celui de l'avenue Lambert, qui est de plus petite circonférence (format 600), a expliqué M. Vallée.

Le problème n'est pas apparu avec les ondées de juillet dernier et date de bien avant celles-ci, ajoute le directeur général. Avec le temps, l'eau a formé des crevasses et des fissures qui ont endommagé — et continuent de le faire, le mur de soutènement en ciment du site, qui est en surplomb de la rivière Chaudière. L'ouvrage, qui n'est pas uniforme dans sa construction et ses matériaux de composition, montre des signes évidents de détérioration. De plus, de la végétation y pousse allègrement dans certaines sections.

L'entretien de la route 108 et de l'avenue Lambert est la responsabilité du ministère des Transport et de la Mobilité durable du Québec (MTMDQ) alors que les servitudes souterraines relèvent de l'administration beaucevilloise. Quant au mur, il appartient conjointement aux propriétaires des bâtisses et des terrains qui le longent.

« C'est un très gros projet de réfection qui va devoir être entrepris à cet endroit », avoue Serge Vallée, qui a déjà eu des discussions préliminaires avec le MTMD à ce sujet. Il compte se prévaloir au maximum de toutes les subventions disponibles pour alléger la facture directe aux contribuables de Beauceville et en particulier, aux propriétaires du mur. «S'ils doivent payer pour le réparer, ils vont tous faire faillite! », a imagé le gestionnaire en chef de Beauceville, pour souligner combien cher sera ce chantier, soit quelques millions. Pour l'instant, aucune évaluation précise n'a été entreprise.

Pour ce qui est des travaux de réparation et de colmatage effectués un peu partout par la Ville de Beauceville depuis les deux déluges de juillet, ils s'élèvent jusqu'ici à plus de 100 000 $.

D'abord, quelque 70 000 $ en matériaux de toutes sortes, utilisés par les employés municipaux, pour mener à bien les diverses réparations sur le territoire. Ce montant ne comprend pas le temps de travail du personnel.

Ensuite, des dépenses de presque 32 000 $, suite au contrat donné à l'entrepreneur Les Excavations de la Chaudière, pour des travaux d'urgence de réparation de la piste cyclable, à la suite d'un éboulement de l'emprise, à l'intersection de la 9e avenue et de la 155e rue. À ce sujet, la Ville de Beauceville a demandé un remboursement de la facture à la MRC Beauce-Centre. À la séance du 18 septembre, les élus de l'organisme ont refilé le dossier de réclamation aux assureurs «car nous ne reconnaissons aucune responsabilité de la MRC de payer pour ces travaux», avait alors indiqué le préfet Jonathan V. Bolduc.

Il faudra aussi ajouter le coût de rétablissement du terrain de la 92e rue, qui a complètement glissé le 6 juillet. Le directeur général avise qu'il entend procéder autrement que par du remblaiement et de l'ensemencent pour l'endroit, puisque cette méthode avait été retenue pour un éboulis en tout point similaire à la même place, voilà 12 ans « On voit ce que ça a donné. Ça va prendre un remblai de pierres », a conclu Serge Vallée.

La séance du 7 octobre en bref

— Beauceville prévoit terminer l’année financière en cours avec un léger surplus de 700 000 $, a indiqué la trésorière de la Ville, Mélanie Quirion, en séance publique du conseil municipal lundi soir. Ce excédent s'explique par un contrôle des dépenses, mais aussi des revenus supplémentaires non budgétés, comme la vente de terrains dans la parc industriel, a-t-elle mentionné. Pour les projets en cours, on prévoit dépenser quelque 12 M$ en 2024.

— Les élus ont octroyé un contrat de 117 970 $ à Turcotte 1989 inc. pour l’installation de trois  nouvelles pompes au système des eaux usées.

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