Société de l'assurance automobile du Québec
Au Québec, un accident mortel sur quatre est causé par la fatigue au volant
À l'approche des vacances de la construction, la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) rappelle aux vacanciers que la fatigue au volant peut tuer. Elle est d'ailleurs responsable d'un accident mortel sur quatre au Québec.
Chaque année, les deux semaines des vacances de la construction sont parmi les plus meurtrières sur le réseau routier. On déplore en moyenne 17 décès, 78 personnes blessées gravement et 1 358 personnes blessées légèrement.
Ce bilan s'explique notamment par un achalandage accru et des comportements à risque : vitesse, impatience, consommation d'alcool et fatigue. Pourtant, près de 80 % des accidents auxquels il est attribuable pourraient être évités.
La fatigue au volant : un risque sournois, mais bien réel
Comme l'alcool ou la drogue, la fatigue compromet les capacités de conduire : elle diminue la vigilance, augmente le temps de réaction et réduit le champ de vision.
Rappels de prudence :
- prévoir une période de repos entre la fin du travail et le départ en vacances,
- partager le volant avec un autre conducteur, si possible,
- faire une pause toutes les deux heures pour se dégourdir et refaire le plein d'énergie,
- reconnaître les signes de fatigue : bâillements fréquents; sensibilité ou fatigue des yeux; difficulté à rester concentré; changement fréquent de position (irritabilité, agitation); difficulté à maintenir une vitesse et une trajectoire constantes; impossibilité de se souvenir des derniers kilomètres parcourus,
- s'arrêter dès les premiers signes de somnolence : une courte sieste (de 20 à 30 minutes) est la seule vraie manière de contrer la somnolence.
À savoir
Chaque année, en moyenne, 92 personnes décèdent et 6 713 personnes sont blessées dans un accident lié à la fatigue au volant.
De 2020 à 2024, la fatigue a été en cause dans :
24 % des accidents mortels;
25 % de l'ensemble des accidents ayant causé des blessures ou des décès.
Après 24 heures d'éveil consécutives, les capacités physiques et mentales sont comparables à celles d'une personne ayant un taux d'alcool dans le sang de 0,1, soit au-delà du seuil de 0,08.