Immobilisé depuis 72 heures au sommet d'un poteau: Un chat attire l'attention à Saint-Georges
Ce pauvre chat, bien que la vue doit être magnifique au sommet de ce poteau, est immobilisé à cet endroit depuis lundi. Il semble qu'il soit mort de trouille de redescendre par lui-même.
Le Service des incendies de la Ville de Saint-Georges ne peut pas intervenir en raison de la proximité des fils à haute tension.
Chez Hydro-Québec, on affirme qu'on ne fait pas d'intervention pour les chats en raison des coûts engendrés par une telle opération mais aussi parce que, généralement, les félins finissent par redescendre, leur estomac ayant eu le dessus sur la peur du vide.
C'est au sommet du premier poteau sur la photo que ce chat est perché. Même s'il bénéficie d'une magnifique vue sur la ville, il est tout de même dans une position plutôt précaire
Les citoyens du secteur de la 10e Rue à Saint-Georges se sont épris du félin. Ils ont même déposé de la nourriture dans le but d'inciter l'animal à quitter son trône et ainsi de retrouver sa liberté.
Les citoyens de la 10e Rue dans le secteur ouest à Saint-Georges se sont épris d’un chat, immobilisé par la peur, au sommet d’un poteau d’Hydro-Québec. Selon des résidants du secteur, le chat occupe cette position depuis lundi dernier soit depuis plus de 72 heures. Il semble que ce soit un chien qui a fait peur à l’animal.
Plusieurs citoyens s’arrêtent, à toutes heures du jour, pour observer le félin qui semble obnubilé par la peur de descendre par lui-même. Certains résidants du secteur ont communiqué avec le Service des incendies de la Ville de Saint-Georges et Hydro-Québec. Le directeur du Service des incendies, Sylvain Veilleux, affirme « qu’aucun pompier ne peut s’approcher du poteau en raison des fils à haute tension. Seule, Hydro-Québec pourrait intervenir », selon M. Veilleux.
Pas d'intervention d'Hydro
À Hydro-Québec, Gina Savard, intervenante en communication pour la société d’État, indique qu’on ne fait pas d’intervention du genre pour deux raisons. « Il y a d’abord une question de coût, puisqu’il y a plusieurs situations du genre qui arrivent un peu partout au Québec. De plus, notre expérience dans ce domaine nous a appris que, généralement, les chats qui se retrouvent au sommet d’un poteau finissent inévitablement par descendre. C’est la faim qui finit par avoir raison de la peur du félin », ajoute Mme Savard.
Les citoyens du secteur de la 10e Rue, à l'ouest de la 9e Avenue B, tentent par tous les moyens d’inciter l’animal à descendre. Certains ont même déposé de la nourriture au pied du poteau afin d’inviter l’animal à quitter son trône afin de savourer un copieux repas.
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