Assignation à résidence le 31 janvier prochain pour le « désaxé de la Beauce » Mario Sanschagrin
La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a pris la décision d’assigner à résidence le 31 janvier prochain le prédateur sexuel de Saint-Victor, Mario Sanschagrin, dit le « désaxé de la Beauce ».
Dès sa libération d’office, l’homme de 48 ans sera ainsi confiné pendant 180 jours, 24 h sur 24, en maison de transition.
Cette décision survient alors que la CLCC considère que l’individu possède un potentiel dit « explosif » et que le risque de récidive serait important dans ce cas-ci. Dans le cadre de cette mesure exceptionnelle qui vise la protection de la société, une prolongation de 180 jours à cette assignation pourrait être décrétée tous les six mois jusqu’à ce que la Commission juge l’individu soit apte à être libre.
En cas de non-respect des conditions lors de l’assignation, l’homme se retrouvera une fois de plus devant la justice.
Rappelons que Sanschagrin est sorti de prison en 2013 après avoir purgé une peine d’emprisonnement de huit ans et deux mois pour avoir notamment enlevé et séquestré la secrétaire du curé de Saint-Victor. L’arrestation de l’individu avait à l’époque permis d’établir le lien avec des victimes d’agressions sexuelles qui étaient mineures entre 1991 et 2004. Lors de sa libération, l’accusé a été placé en maison de transition dans le quartier Saint-Sauveur à Québec. En février dernier, celui-ci est retourné derrière les barreaux pour bris de conditions.
Aux yeux de la justice, Mario Sanschagrin demeurera un délinquant à contrôler jusqu’en 2023. Dans un rapport de la CLCC publié au début 2014, il était indiqué que l’homme présentait un « risque élevé de récidive violente sexuelle » que celui-ci n’aurait « accompli aucun progrès » lors de son incarcération.