Marcel Leboeuf a partagé, hier soir, ses passions avec la population de Sainte-Marie
Hier soir, à l’église de Sainte-Marie, ils étaient très nombreux à venir entendre Marcel Leboeuf parler de ses passions. En effet, jeunes et moins jeunes ont répondu à l’invitation, lancée plus tôt par l’Équipe d’animation locale de la paroisse de Sainte-Marie, à venir assister gratuitement à la conférence de M. Leboeuf, « La passion selon Marcel ». Par ailleurs, M. Leboeuf a présenté sa conférence pour la 1222e fois hier et depuis sa toute première conférence en 2000, il estime avoir transmis ses passions à plus de 350 000 personnes de partout à travers la province.
« La passion selon Marcel, ça signifie d’abord l’état dans lequel je me trouve lorsque je donne mes conférences, c’est un état intérieur », a mentionné M. Leboeuf. Ainsi, tout au long de sa présentation, en racontant des histoires marquantes de sa vie, des hasards, des rencontres, etc., M. Leboeuf a parlé de l’importance du travail d’équipe, du service à la clientèle, de la famille, des grands-parents, etc. « Mon grand-père était un homme très important dans ma vie et c’est lui qui m’a transmis sa passion, dans tous les petits gestes du quotidien », a-t-il souligné.
M. Leboeuf a également parlé de la parole et de l’influence que les gens peuvent avoir sur les autres. « La parole, ça signifie ce qu’on dit aux autres, une influence qui peut être positive comme négative. Il faut faire très attention à ce qu’on dit aux autres, car ça pourrait influencer leurs gestes et leurs actions », a-t-il ajouté. Il a aussi accordé une grande place à ceux et celles qui ont vécu avant lui, à l’attitude des gens, à l’estime de soi, à l’écoute, etc.
De plus, la conférence de M. Leboeuf n’aurait pas été complète sans qu’il traite de son expérience comme pèlerin lorsqu’il a parcouru en 2001 le trajet de Saint-Jacques de Compostelle, une marche de 1500km. Il a ainsi raconté aux gens les raisons qui l’ont motivé à réaliser ce projet, les réflexions qu’il a eues là-bas, les gens qu’il a rencontrés, les anecdotes qui lui sont arrivées, etc.
Les passions de Marcel
« Ma toute première passion, c’est celle de mon métier de comédien. Ensuite, j’ai la passion pour la forêt, qui m’a été transmise par mon grand-père. J’ai même une terre à bois et une scie à bois; je peux donc travailler le bois et construire des bâtiments. Je me suis même bâti une cabane à sucre », a mentionné M. Leboeuf.
Ce dernier a par ailleurs eu pendant seize ans un théâtre d’été et c’est de cette façon, en étant un employeur, qu’il a été approché pour donner des conférences sur l’importance du service à la clientèle et du travail d’équipe. En effet, ce sont des gens dans le domaine de la formation qui l’ont convaincu à la suite d’une entrevue qu’il avait réalisée à l’émission de Michel Jasmin. « Un de mes rêves a toujours été de monter sur scène et de faire un « one man show ». Avec les conférences que je donne, j’ai pleinement réalisé mon rêve », a-t-il indiqué.
D’ailleurs, il entrevoit peut-être monter une deuxième série de conférences, mais plus différente que celle qu’il offre présentement. « Nous en sommes seulement aux premiers balbutiements et ce n’est encore qu’un projet, car je suis présentement très occupé avec l’émission Virginie. Ce matin, je me suis levé à 5h et j’ai passé toute la journée au studio, je suis ici ce soir à Sainte-Marie et demain je dois être à Ottawa pour donner une autre conférence. La semaine passée, j’ai donné douze conférences et cette semaine, huit. Ça fait beaucoup en peu de temps et j’ai aussi besoin de prendre un peu de repos. Je dois dire par contre que j’aime encore ça, même après la 1222e représentation. Pour moi, c’est comme si j’étais en tournée », a-t-il mentionné.
En plus de son rôle dans Virginie et de ses conférences, il continuera à monter sur scène pour jouer dans des pièces de théâtre. Il a aussi le projet de mettre sur pied un vignoble au Mont Saint-Hilaire, où il a acheté une maison et un terrain abandonnés, ancienne propriété de Oziar Leduc qui a vécu jusqu’au début des années 1900. « Des entrepreneurs voulaient acheter la maison et le terrain pour en faire des condos. Je trouvais que ça n’avait pas de bon sens parce qu’il s’agissait d’un patrimoine pour la région. J’ai donc rencontré la femme en question qui voulait vendre la propriété, je lui ai offert d’acheter la maison et le terrain, ce qu’elle a accepté. J’ai ensuite redonné la maison à la Ville qui, aujourd’hui, est devenue le Musée Oziar Leduc », a-t-il indiqué.
En terminant, M. Leboeuf a souligné que les plus beaux compliments qu’il a eus à la suite de ses conférences c’est « lorsque les gens me disent qu’ils sont venus à reculons, mais qu’ils ne regrettent aucunement d’être venus. Certains me disent aussi que grâce à ce que je leur ai raconté, ils ont retrouvé leurs passions, que je leur ai fait du bien, etc. Ça fait toujours plaisir d’entendre les commentaires des gens », a conclu M. Leboeuf.
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