Musique brésilienne au coeur de la Beauce
Le groupe Braziou était au Centre culturel Marie-Fitzbach samedi le 7 octobre dernier dans le cadre de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles. Figurant parmi les dernières activités de cette semaine particulièrement remplie, le spectacle a grandement plu au public présent.
La musique brésilienne était à l’honneur alors que le groupe était en Beauce en formule intime de trois musiciens, sans bassiste et sans flûtiste. Marie-André Mathieu au chant, Jocelyn Boily à la guitare et Pierre Ross aux percussions ont donné un concert à la hauteur des attentes avec des airs connus et méconnus, qui ont ensoleillé à la chapelle du 3e étage.
Marie-André Mathieu ne pouvait faire autrement que de charmer le public avec sa voix chaude d’une grande douceur. Les deux autres musiciens ont par moment uni leurs voix à celle de la chanteuse, dans des harmonies très bien réussies.
Le groupe s’est rapidement imposé avec sa musique chaude avec entre autres des airs de Bossa-Nova et de Samba. Des liens ont été faits avec la musique québécoise, quelques interprétations plutôt ensoleillées de chanson connues du public ont été particulièrement appréciées. La dernière chanson était d’ailleurs un hommage à Alys Robi avec la chanson Tico Tico. Bien sûr, le public en a redemandé et ce fût finalement l’avant-dernière chanson.
« J’étais inquiète au départ, c’était la première fois que je voyais une batterie dans la chapelle », confiait Caroline Veilleux, chef de division au développement culturel à la Ville de Saint-Georges. L’inquiétude était partagée par certains membres du public. Cependant, Pierre Ross a ajusté son jeu et la balance entre les instruments était idéale pour un concert réussi. « Dans une petite chapelle comme ça, le son ne se perd pas. Notre batteur s’est ajusté et ça n’a pas compliqué notre tâche », soulignait le guitariste Jocelyn Boily.
Les Café-Concerts de la Chapelle reprendront d’ailleurs le dimanche 14 octobre prochain dès 11 h. C’est le Trio Piacella, formé de Nadia Délisle au piano, Mélanie Charlebois au violon et de Frédérique Beaulieu-Asselin au violoncelle.
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