Vingt doigts en parfaite harmonie
Marie-Hélène Greffard et François Grenier ont clos la onzième édition du Festival de l’orgue de Sainte-Marie avec des pièces pour orgue 4 mains.
Les Mariverains étaient encore nombreux, en cette troisième semaine du Festival.
François Grenier a reçu plusieurs félicitations de la part de ses proches et du public.
Par Josee-Eve Poulin, Journaliste-pigiste
En ce beau dimanche du 19 juin, les Mariverains s’étaient donné rendez-vous, pour une troisième semaine consécutive, à l’Église de Saint-Nom-de-Marie, à Sainte-Marie, à l’occasion du concert de clôture du Festival de l’orgue. Cette fois-ci, l’église accueillait un couple de jeunes organistes composé de Marie-Hélène Greffard et de François Grenier, originaire de Saint-Prosper.
Depuis son tout jeune âge, François s’est passionné pour le piano et l’orgue. Au fil des années, il a laissé sa passion le guider au Conservatoire de musique du Québec, qui l’a récompensé d’un prix en 2006. Maintenant titulaire d’une maîtrise en orgue de l’Université Laval, il est à la tribune de l’orgue de l’église Notre-Dame-de-Foy à Sainte-Foy. L’organiste-titulaire et coordonnateur de la musique à l’église Saint-Félix de Cap-Rouge en plus d’occuper un poste d’organiste à la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. Au passage, François a également remporté plusieurs concours ; il a, entre autres, obtenu la meilleure note du Québec à la finale provinciale du Concours du Canada.
Le jeune organiste et son acolyte Marie-Hélène, récemment récipiendaire de 15 000 $ pour son premier prix au Concours d’orgue du Québec, avaient préparé tout un tour de force pour leur numéro au Festival : des pièces pour orgue 4 mains ou 4 pieds. Les trois claviers munis d’un pédalier construit en 1916 ont accueilli mains et pieds à l’unisson afin de multiplier les prouesses lors des huit numéros présentés dans le décor historique exceptionnel de l’église.
François Grenier a clos le festival en solo avec une pièce aux rythmes changeants. Du bout des doigts, le jeune organiste beauceron a sur allier fougue et délicatesse. Le résultat ? Un numéro haut en couleurs et en talent en plus d’un public qui en redemande.
Les jeunes prodigues ont donc fait plaisir au public en ajoutant une pièce de haut niveau à la dernière représentation de ce Festival : les vingt doigts des organistes s’étaient synchronisés et offraient un spectacle hallucinant, tant sur le plan sonore que visuel.
Une onzième édition réussie !
La maîtresse de cérémonie en a profité pour remercier tous les bénévoles qui ont rendu cette édition possible et qui en ont fait un franc succès encore cette année. La Fabrique de la paroisse de Sainte-Marie a été remerciée pour son éternel support tout comme Claude Bilodeau, le caméraman qui a permis au public non seulement d’entendre, mais de voir les incroyables performances des organistes.
L’édition 2011 a, encore une fois, prouvé à tous que l’orgue à tuyaux est loin d’être désuet. Encore mieux, l’imposant orgue de l’église de Sainte-Marie est plus vivant que jamais !
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