Quand le talent embrasse la passion
Par Josee-Eve Poulin, Journaliste-pigiste
Le doctorant en orgue de l’Université McGill, salué par la critique partout où il caresse les touches, a d’abord été présenté par la maîtresse de cérémonie, qui a de nouveau tenu à souligner l’importance de revamper l’orgue, majestueux roi des instruments.
Place à la musique !
Celui qui avait charmé l’auditoire mariverain par le passé a comblé les attentes du public en enchaînant huit pièces, spécialement conçues pour la représentation, où s’entremêlaient délicatesse et fougue avec un doigté presque magique. Alors que certains écoutaient toute la justesse d’exécution de l’organiste les yeux fermés, d’autres, passionnés et attentifs, ne pouvaient détacher leurs regards de l’impressionnant spectacle visuel et sonore.
L’écran géant, placé devant l’autel, permettait au public de tous âges d’apprécier la véritable poésie symphonique que nous offraient les doigts de l’organiste, en symbiose avec son instrument. Chacun des trois claviers de l’imposant orgue se donnait harmonieusement la réplique, et ce, tout au long de la prestation d’une heure. Loin d’être classiques, les pièces offraient des sonorités variées et dynamiques : tantôt graves et puissantes, tantôt timides et délicates.
Pour finir, l’organiste a fait plaisir à la foule, encore nombreuse en ce dimanche pluvieux, en exécutant des pièces plus connues du large public : un extrait de Casse-noisette et une ouverture de Guillaume Tell.
La maîtresse de cérémonie a clos ce deuxième dimanche en remerciant les différents commanditaires, bénévoles et associés, notamment la Fabrique de Sainte-Marie, partenaire depuis 11 ans, sans qui le Festival ne pourrait avoir lieu.
Le 19 juin prochain, l’église de Sainte-Marie, classée monument historique, sera l’hôte du spectacle de clôture de cette onzième édition du Festival de l’orgue. Pour l’occasion, deux jeunes organistes, Marie-Hélène Greffard et François Grenier, originaire de Saint-Prosper, promettent d’en mettre plein la vue. En effet, ils uniront leurs mains et leurs pieds et s’exécuteront ensemble dans des œuvres pour orgue quatre mains. Voilà qui promet !
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