Les 25 et 26 avril prochains, le Théâtre des Hauts-de-Forme présentera les Fridolinades à l’auditorium de la Polyvalente de Saint-Georges.

C’est l’artiste multidisciplinaire Harold Gilbert qui effectuera la mise en scène de ce bijou théâtral québécois écrit par Gratien Gélinas. Au total, le spectacle sera constitué de huit scènes pouvant varier de 5 à 15 minutes chacune.

« Les Fridolinades évoquent des moments du temps de la guerre, donc il y a un côté historique intéressant », mentionne le metteur en scène. « Pour lier les scènes, j’ai écrit des textes qui présentent des personnages de la fin des années soixante. Ce sont des jeunes hippies et un itinérant qui a vécu les années 40. En fait, l’itinérant est simplement un personnage de Gélinas qui a vieilli […] Ces entre-scènes évoquent principalement la démolition des quartiers populaires de Montréal dans les années 60 », ajoute-t-il.

En créant les scènes de liaison de tableaux, Harold Gilbert souligne avoir respecté le type d’écriture de Gélinas pour ne pas tomber dans quelque chose de différent. Par ailleurs, celui-ci misera davantage sur le Vaudeville, délaissant ainsi les monologues, la danse, les numéros de mime et le personnage de Fridolin.

Notons que les costumes évoqueront aussi l’esprit vaudevillesque. En effet, le metteur en scène souhaite s’éloigner quelque peu de la véracité historique et opter pour des couleurs un peu plus vives afin de correspondre au genre de la pièce.

Le jeu, une priorité

Harold Gilbert confie avoir une profonde admiration pour les comédiens et le jeu en général. C’est d’ailleurs pour cette raison que le metteur en scène a opté pour une scénographie plutôt minimaliste.

« La qualité de jeu a priorité sur les décors, sur les costumes, les éclairages et tout le reste. Cela ne veut toutefois pas dire que c’est moindre, mais je tiens à avoir des prestations solides », précise-t-il. « Mes comédiens sont drôles, ils ont du rythme, on comprend ce qu’ils disent et on sent qu’ils ont du plaisir à jouer. Ils ont une bonne rigueur et ça va paraître sur la scène », ajoute l’artiste beauceron.

La vaste distribution qui compte 24 comédiens et comédiennes de la région est constituée des talents suivants : Manon Racine, Sonia Loubier, Danie Buteau, Vanessa Grondin, Lydiane Côté, Julie Mathieu, Madeleine Roy, Jeannine Poirier, Vicky Fortin, Bianka Gilbert, Marie Lapointe, Jeannine Maheux, Victoria Murray, Lorry-Ann Doyon, Jean-François Barbe, Jasmin Doyon, Sébastien Rancourt, Pierre Boucher, Paul-Émile Poirier, Édouard Busque, Guillaume Poulin, Claude Bilodeau, Charles-Éric Rodrigue et Martin Côté.

Les billets, en vente au coût de 15 $, sont disponibles auprès des comédiens ou à la Librairie Sélect. Il est également possible de se les procurer à la porte lors du spectacle. La représentation du 25 avril aura lieu à 19 h 30 et celle du 26 avril s’amorcera à 13 h. Pour réserver ou pour obtenir plus de renseignements, communiquez au 418 774-1981.

« La souris dans le shed à bois »

D’ici à ce que soit présentée la pièce « Les Fridolinades », Harold Gilbert, artiste de Notre-Dame-des-Pins, enfilera son costume de conteur pour le spectacle « La souris dans le shed à bois » le 25 mars prochain au Bistro du Grand marché de Saint-Georges.

Celui-ci a amorcé sa carrière de conteur il y a environ cinq ans. « On m'a appelé pour remplacer quelqu'un qui devait conter des légendes au Village des défricheurs à Saint-Prosper. J'ai eu alors un déclic et je me suis découvert un talent dans ce domaine », raconte-t-il.

Lors de cette soirée, les spectateurs auront droit à des légendes et des chansons a cappella mettant en vedette le printemps d'antan. « Il y aura des légendes de cabane à sucre, des anecdotes et je vais parler des débâcles. Le thème tourne vraiment autour du printemps en Beauce », explique-t-il.

Pour les personnes intéressées, les billets sont présentement en vente au coût de 12 $ au Grand marché ainsi qu'à la Librairie Sélect.