Le monde à travers les yeux de Sylvie Boucher
Depuis le 6 septembre, et ce jusqu’au début décembre 2013, la photographe Sylvie Boucher expose ses œuvres à la Clinique alternative, située au 565, 161e Rue, à Saint-Georges. Ses photos impressionnent, sa vision du monde inspire : découvrez la femme derrière l’objectif.
« Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours cherché une façon de m’exprimer à travers l’art », explique Sylvie. Après le dessin, la peinture et l’écriture, elle a troqué pinceaux et crayons pour un appareil photo. C’est à ce moment qu’elle a découvert le Club de photographie Chaudière-Appalaches. « Je plaçais mes photos sur le forum du site du club et les membres venaient me donner des critiques constructives, ce qui m’a donné le goût de poursuivre dans cette voie », poursuit l’artiste.
Aujourd’hui membre du club à son tour, Sylvie Boucher nous partage sa passion. « Mon approche personnelle en photo ne vise pas à rendre l’image aussi près de la réalité telle que nos yeux peuvent la voir, affirme Sylvie. Je préfère laisser l’émotion imprégner la photo. Je n’hésite pas à utiliser des logiciels qui m’aident à atteindre mes objectifs. » Parmi ses sujets favoris, on trouve des enfants, des personnes âgées, des ciels et surtout, des endroits abandonnés. « Ces lieux ont des histoires, un passé qui me touche beaucoup, avoue la photographe. J’aime exposer aux gens ce qu’ils ne prennent pas toujours le temps de regarder. »
Pour elle, la photo n’est pas qu’une passion, mais également un moyen d’expression. Sylvie Boucher s’explique : « elle me permet parfois de dénoncer des problématiques qui me touchent particulièrement. J’ai déjà réalisé une petite série qui évoquait la pédophilie pour amener les gens à réagir et avoir davantage conscience que cela existe. J’ai également évoqué la santé mentale dans mes photos pour amener les gens à voir que ça peut arriver à tout le monde d’avoir des difficultés à ce niveau-là. Mais j’ai un code d’intégrité qui ne me laisse pas publier de photos dans lesquelles les gens n’aimeraient pas être vus », précise-t-elle.
Rêves et projets
Parce que les rêves sont nécessaires à la création de projets, Sylvie Boucher espère un jour pouvoir prendre des clichés d’endroits exceptionnels dans le monde. Les vieux châteaux abandonnés et les manoirs désertés l’animent. « J’aimerais également photographier les magnifiques paysages de l’Islande », dit-elle. Pour l’instant, ce sont les villes et les villages avoisinants qui font de ses œuvres des instants captivants.
D’ailleurs, Sylvie Boucher sera au Parc des Sept-Chutes, le dimanche 29 septembre, de 11h à 16h, dans le cadre de la montée des couleurs des Journées de la culture. « Je ferai des photos de ceux et celles qui voudront bien s’arrêter un instant devant mon appareil, affirme Sylvie. Sur place, j’aurai un cadre et des accessoires pour faire un beau décor, et les photos sont gratuites », conclut-elle.
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