Jacqueline Audet n’a « pas laissé ses mots dans ses tiroirs »
Marquée par la vie, en réaction aux évènements parfois difficiles, Jacqueline Audet a lancé son premier livre le dimanche 31 août à Saint-Prosper en compagnie de sa famille et de très nombreuses connaissances. Ne se laissant pas abattre par les épreuves, elle a fait un choix : « Je regarde vers l’avenir », une pensée qui lui sert aussi de titre.
Septuagénaire cordiale et généreuse, Mme Audet, bien connu dans son milieu, a rassemblé une foule dimanche après-midi à l’Hôtel de Ville de Saint-Prosper. Son intention, livrer son « testament spirituel ». Si elle a su avec émotion présenter à son public son livre qu’elle qualifie comme son dernier petit enfant, ce n’est pas sans oublier les 37 ans de travail liés à son écriture.
Tout commence lors de l’incendie de la résidence familiale en 1971 qui abritait aussi l’entreprise qu’elle a fondée avec son mari. Face au sinistre, elle pense alors à ses cinq enfants et fait le choix de regarder vers l’avenir. Elle décide de laisser sa marque aux générations futures par peur de perdre la mémoire avant de leur avoir transmis l’essentiel de sa compréhension de la vie. Dès lors, elle se met à écrire ses pensées, ses interrogations, ses craintes ainsi que ses espoirs. Cinq manuscrits ressortent de toute sa méditation sur sa vie.
Avec l’aide d’amies qui l’ont incitée à regrouper concrètement le tout en deux ans de travail, elle a littéralement accouché de son livre aux Éditions du Mécène. Un bel ouvrage de 450 pages autobiographiques qui concrétisent enfin son rêve.
De gauche à droite, Cécilia Tanguay, Suzanne Caron, Diane Faucher et Jacqueline Audet en compagnie de ses collaboratrices.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.