Nashville en Beauce: défi relevé!
Il existait certaines craintes quant à la pérennité du Nashville en Beauce lorsque son ancien président, Marcel Giguère, a annoncé l’année dernière qu’il quittait le festival. Mais c’était sans compter sur le travail et la complicité des deux nouveaux coprésidents, Suzanne Lantagne et Richard Poulin. À l’orée de la dernière soirée du festival, au bar le Saloon, et alors que le chapiteau principal est démonté, ceux-ci dressent un bilan positif de leur première expérience.
«On est extrêmement satisfait de notre première édition comme organisateurs, lance d’emblée Suzanne. On ne connaît pas encore les chiffres exacts, mais on croit qu’il y a eu plus de monde que par les années précédentes.» Le spectacle de Paul Daraîche, jeudi dernier, a attiré à lui seul 800 personnes, ce qui leur laisse présager un achalandage au-delà des attentes pour les autres activités.
Le duo, qui forme également un couple dans la vie, a également noté une augmentation de la participation aux différentes épreuves : «On avait beaucoup plus de participants lors de la tire de tracteurs à gazon modifiés, dimanche dernier, par exemple.», constate M. Poulin
Seule ombre au tableau de cette édition : la course de chevaux, qui devait avoir lieu en après-midi, a été annulée en raison de la météo. Dame Nature, qui avait pourtant été clémente tout au long du festival, avait réservé ses gouttes de pluie pour la dernière journée d’activité. «On a quand même pu entamer la course, mais on a dû arrêter peu après, car les conditions devenaient dangereuses pour les compétiteurs», regrette Mme Lantagne.
Des améliorations notables
Dès leur première année à la barre du Nashville en Beauce, Suzanne Lantagne et Richard Poulin auront apporté des améliorations au festival.
Par les années précédentes, la mauvaise qualité du son lors des spectacles à l’aréna décourageait certains festivaliers de venir aux spectacles de musique. Cette année, Nashville en Beauce s’est doté d’une toute nouvelle équipe de techniciens, et le résultat a été fort apprécié du public.
Autre changement : le second chapiteau, normalement presque annexé au chapiteau principal, a été déplacé dans la rue. Il est ainsi plus à la vue de tous : «À son nouvel emplacement, il a été possible d’aménager une terrasse sur la rue. Ça plonge les visiteurs dans l’ambiance dès leur arrivée à Saint-Prosper».
Pas en compétition avec Saint-Victor
Depuis trois ans, le calendrier du Nashville en Beauce et celui des festivités western de Saint-Victor se chevauchent. Le festival de Saint-Prosper conserve les mêmes dates d’activités depuis sa création, mais Saint-Victor a modifié, depuis trois ans, leurs dates afin de suivre les semaines de vacances de la construction.
Ce changement fait en sorte que les deux grandes fêtes country ont lieu en même temps, dans un rayon de seulement cinquante kilomètres. Mais selon Richard Poulin, la tenue simultanée des deux événements ne nuit pas, ni à l’un ni à l’autre : «On a une clientèle assez différente, je pense. Là-bas, ils sont plus axés sur les rodéos et l’automobile, nous on ne veut pas jouer dans leur plate-bande. On a une programmation plus familial.»
La demande en fêtes country est donc suffisamment élevée en Beauce, selon M. Poulin, pour permettre aux deux festivals de coexister dans les mêmes semaines. «Vivre et laisser vivre», de compléter avec sagesse sa conjointe.
5 commentaires
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DG
Merci de nous faire vivre ces belles activités