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Des temps difficiles pour Manac et ses employés

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29 mai 2008
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Le huard canadien vole haut, mais l’élan, l’emblème ailé, de Manac a les deux pieds sur terre. La conjoncture économique force la main du manufacturier beauceron de semi-remorques à diminuer encore une fois ses effectifs. Ce mardi, 150 employés ont reçu un avis écrit de licenciement en vigueur pour le mois d’août prochain. L’usine de Saint-Georges comptera seulement 250 employés si elle ne décroche pas de nouveau contrat d’importance d’ici ce temps.

Si ce licenciement se matérialise, Manac fermera son quart de travail en soirée. Il n’y avait déjà plus de quart de nuit ni de fin de semaine. Les travailleurs ont reçu la mauvaise nouvelle  mardi cette semaine. «Cela affectera autant les employés de bureau que dans les usines», confirme le directeur des communications, François Bégin.

 «Au retour des vacances de construction, ils reviennent pour une semaine et si les conditions ne changent pas et s’il n’y pas de nouveaux contrats, l’avis rentrera en vigueur. Ça fait déjà plusieurs avis qui n’ont pas été exercés dans le temps prévu. En novembre dernier, un avis semblable avait été donné aux employés. Il était effectif pour le mois de janvier. Ça n’a eu lieu qu’en mars. La compagnie a aussi eu deux autres avis en 2007», fais-le point ce dernier.

La compagnie n’est pas dans une position facile et espère bien redémarrer la production en trombe. «De nouveaux contrats, c’est ce que tout le monde souhaite», partage M. Bégin.

Bien des facteurs en cause
Toutefois, l’industrie du transport est dans un creux dû à une multitude de facteurs conjoncturels. La flambée du coût de pétrole n’est pas l’unique responsable de l’industrie en perte de vitesse. «Actuellement, l’industrie transport est au plus bas de son cycle. La force du dollar n’aide en rien les exportations. Il ne faut pas oublier la délocalisation des emplois manufacturiers (vers l’Asie notamment), la demande est tout simplement moins forte pour le transport. Il y a donc plusieurs facteurs qui expliquent cette baisse de la demande des semi-remorques. Il y a aussi qu’ils ont une bonne durée de vie et présentement les transporteurs en ont plusieurs dans leurs cours», remarque François Bégin.

Les employés, eux, trouvent la situation très inquiétante. De plus, l'usine fermera pendant un mois pendant les vacances.  «Les temps commencent à être pas mal durs pour bien des gens. Le gouvernement va-t-il venir en aide à la Beauce un jour?», lance un internaute qui souhaite conserver l’anonymat.

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