Le syndicat agricole a 100 ans
Quelque 150 délégués à l'assemblée annuelle de l'UPA Chaudière-Appalaches
Par Salle des nouvelles
Quelque 150 personnes déléguées se sont réunies, ce mardi 29 octobre, au Centre Caztel de Sainte-Marie, afin de faire le bilan des points importants de l’année 2024 dans le cadre de l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches.
L’AGA avait pour thématique le 100e anniversaire de l’UPA. Un panel de discussion de deux productrices et deux producteurs, est venu témoigner de l’importance de l’Union dans leur secteur d’activité, ainsi que leurs motivations à s’impliquer. Signalons que les quatre panélistes, Jean-Paul Tardif, président du Syndicat de l’UPA de Lévis, Ghyslaine Côté-Bélanger, productrice laitière à la retraite, Hervé Dancause, 1er vice-président de Syndicat de l’UPA de L’Islet, et Mariette Gagnon, 2e vice-présidente des Producteurs de lait de la Chaudière-Appalaches-Nord, possèdent tous entre 15 et 30 ans d’expérience au sein de différentes instances de la Fédération et de ses syndicats affiliés. Chacune et chacun ont été les témoins directs d’événements qui ont marqué l’histoire de l’Union, en plus de prendre activement part à d’importantes batailles syndicales.
Cette année, l’AGA de la Fédération ne comportait pas d’élection ni de résolution. L’année dernière, les trois dirigeants, James Allen président, Natacha Lagarde 1re vice-présidente et Pascal Leclerc, 2e vice-président, avaient été élus pour un mandat de deux ans.
Protéger les activités agricoles
Lors de son discours, le président James Allen a rappelé les batailles que l’Union devra mener au cours de la prochaine année, notamment en lien avec l’aménagement du territoire. Il a aussi insisté sur l’importance de mener ces combats tout en demeurant uni, considérant le déclin important du nombre d’agricultrices et agriculteurs au cours des dernières années, surtout si l’Union veut être encore présente dans 100 ans.
Martin Caron, président général de l’UPA, s’est adressé à l’assemblée en évoquant tout le travail effectué par l’Union. Il a énuméré bon nombre d’éléments qui comprennent plusieurs incohérences, dont les règles d’épandage, les bilans phosphores, le REA, les augmentations au niveau des superficies en culture et bien d’autres. Il a aussi rappelé l’importance de protéger les activités agricoles et de surveiller de près les fameux grands chantiers dont parle le gouvernement. Il a aussi insisté sur l’importance de l’aménagement du territoire, qui demeure au cœur des préoccupations, ainsi que sur la reconnaissance de la profession.
Quant aux opportunités à saisir, M. Caron a indiqué que la population du Québec augmentera de 10% d’ici 2050 et de 28% dans le reste du pays. Les productrices et les producteurs d’ici sont capables de contribuer à nourrir la population de demain. Il a d’ailleurs rappelé à l’auditoire qu’il faut cesser de simplement soutenir l’agriculture, mais qu’il faut plutôt investir.
Rappelons que la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches regroupe et représente les producteurs et les productrices agricoles propriétaires des 5 500 fermes sur le territoire des dix MRC de la région administrative de la Chaudière-Appalaches.
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