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C'est l'impasse au Georgesville

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21 août 2007
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Les employés du Georgesville ont refusé dans une proportion de 65 % la dernière entente de principe conclue entre le Syndicat des Métallos et la direction de l’hôtel lundi soir dernier. Les conditions salariales demeurent le principal obstacle pour mettre fin au conflit qui perdure depuis le 23 mai. Le directeur général du Georgesville, Alain April se dit très désappointé de ce vote. «On est très déçu par le scénario. Ça fait deux fois qu’on bonifie l’offre», commente-t-il.

En plus des augmentations pour les cinq prochaines années, les employés exigeaient un rattrapage salarial de 2 % dû à cinq années de gel salarial. Le permanent du Syndicat des Métallos souligne que la trentaine d’employés participants au vote a lancé un message clair à la direction. «Les employés ne sont pas prêts de laissés tomber le rattrapage salarial de 2 %. On attend les développements et on prêt à renégocier», précise M. Boulet.

M. April rappelle que son organisation a fait quelques concessions sur le salaire depuis le début du conflit. «On a même accepté de majorer de 1 % le salaire net du personnel de l’entretien, de la buanderie et les femmes de chambre», précise-t-il.

«Si l’on compare aux employés de la restauration lorsqu’on augmente le prix de vente, ils voient une augmentation (des pourboires). Ça ne touche pas les employés de l’entretien. C’est pourquoi on avait accepté de leur donner 4 % à la première année. Il faut être logique», croit M. April.

La direction une augmentation de 3 % annuellement pendant cinq ans, et sa clause de bonification à la performance de l’établissement qui varierait de 0.75 % à 2 % supplémentaires.

Se repositionner
La direction et les actionnaires du Georgesville devront réétudier la situation avant de demander une nouvelle rencontre avec la conciliatrice, France Racine. «Ce matin, on vérifiera avec les actionnaires quelles décisions nous aurons à prendre et voir ce qu’ils seront prêts à accepter. Il faudra dire à des gens que nous serons incapables de tenir leurs événements», lance M. April.

Avec la venue des championnats cyclistes québécois à Saint-Georges, le Georgesville fonctionnera encore à effectif réduit. «En fin de semaine, on plafonne. On devra rediriger les gens vers d’autres établissements. Les cadres ne peuvent pas fournir plus de 40 chambres. La Beauce va être remplie, mais pas nous», déplore-t-il.

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