Entrevue avec le premier vice-président, Paul Beauchamp
Des données chiffrées sur la fermeture de l'usine d'Olymel
Le premier vice-président d'Olymel, Paul Beauchamp, a fait le point sur la situation à l'usine de Vallée-Jonction, lors d'un entretien avec EnBeauce.com, en proposant quelques données chiffrées sur la fermeture.
Ainsi, à l'annonce de la fermeture de l'établissement, le 14 avril dernier, l'usine beauceronne comptait 994 employés, dont 911 syndiqués à la CSN et 83 cadres.
Depuis lors, 161 départs ont été enregistrés.
En raison du manque d'employés que cela a créé, la direction d’Olymel a pris la décision de mettre fin au quart de nuit dès demain, le 21 juillet, soit deux mois plus tôt que prévu. Tous les employés seront donc sur le quart de jour au retour des vacances de la construction. L'entreprise estime à 650 le nombre de travailleurs syndiqués qui se présenteront à leur poste à ce moment-là.
En ce qui concerne les 123 travailleurs étrangers temporaires rattachés à l’usine de Vallée-Jonction, 89 d’entre eux ont fait le choix de demeurer au sein de l’entreprise. Parmi eux, 38 rejoindront l’usine d’abattage de découpe et de désossage d’Ange-Gardien en Montérégie Ouest, alors que 49 autres se dirigeront vers l’usine d’Olymel à Yamachiche.
« Une seule de ces travailleuses va retourner dans son pays d’origine, mais c'était déjà prévu avant l'annonce de la fermeture », a précisé Paul Beauchamp, en entretien téléphonique avec EnBeauce.com.
Notons également que 10 travailleurs étrangers temporaires ont démissionné, probablement parce qu'ils ont trouvé un nouveau poste en Beauce.
La fermeture définitive de l’usine d’abattage de Vallée-Jonction est prévue pour le 22 décembre prochain.
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