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Statu quo

L’Union des producteurs agricoles s'exprime sur le budget 2023-2024 

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23 mars 2023
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Par Salle des nouvelles

L’Union des producteurs agricoles (UPA) accueille positivement le maintien des budgets permettant de poursuivre le financement de la Politique bioalimentaire et d’accroître l’autonomie alimentaire du Québec.

Le soutien requis pour continuer de répondre toujours plus fidèlement aux attentes sociétales tout en faisant face au contexte économique exceptionnellement difficile n’est toutefois pas au rendez-vous.

« L’adaptation des entreprises agricoles en matière d’agroenvironnement fait l’objet d’efforts soutenus depuis des décennies. Les agricultrices et les agriculteurs font aussi partie de la solution aux changements climatiques. Les attentes du terrain au regard de la reconnaissance et de la rétribution des bonnes pratiques environnementales étaient donc beaucoup plus élevées que les budgets annoncés », a déclaré le président général de l’UPA, Martin Caron.

Rappelons que le gouvernement du Québec a reconnu, dans le Plan d’agriculture durable 2020-2030, l’importance de rétribuer les productrices et les producteurs pour les bonnes pratiques qu’ils adoptent ainsi que pour les biens et services environnementaux qu’ils fournissent à la collectivité.

Quelque 1 850 entreprises agricoles se sont inscrites à la première cohorte en février 2022 (56 M$ sur quatre ans – discours sur le budget 2021-2022). Près de 1 100 entreprises supplémentaires se sont inscrites à la deuxième ces dernières semaines (29 M$ sur cinq ans – discours sur le budget 2022-2023). Les 23,2 M$ sur deux ans annoncés dans le discours sur le budget 2023-2024 ne sont donc pas à la hauteur du succès de cette initiative, laquelle suscite une très forte adhésion des productrices et des producteurs depuis sa création il y a deux ans.

Agriculture sous pression
Le statu quo budgétaire en agriculture ne répond pas non plus aux préoccupations pressantes de centaines d’entreprises agricoles pour lesquelles la rentabilité est compromise en raison, principalement, de la hausse fulgurante de l’inflation, des coûts de production (plus particulièrement le carburant, les engrais et l’alimentation animale) et des taux d’intérêt. De plus en plus de productrices et de producteurs se demandent comment ils pourront sortir indemnes de ce contexte économique difficile. Plusieurs jeunes de la relève, particulièrement affectés en raison de leur endettement plus élevé, se demandent de leur côté si la création et le maintien de nouvelles entreprises prospères et rentables est encore possible.

« L’agriculture est plus impactée que d’autres secteurs par le contexte économique défavorable. L’augmentation des coûts de production est de beaucoup supérieure à l’inflation et les coûts d’emprunts explosent pour un nombre grandissant d’entreprises. Lorsque des fermes bien établies se remettent en question et que les prochaines générations s’interrogent sur leur avenir, il importe d’intervenir à très brève échéance et de façon beaucoup plus musclée », a continué Martin Caron.

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